A mon réveil, le temps était radieux donc j'ai entamé une promenade au hasard, espérant au passage de quoi prendre un petit déjeuner.
Il faut dire que le centre piéton de Màlaga est le pire de la mondialisation : pub anglais, cheesecake, pizza... l'enfer, quoi. Il va falloir surmonter ma déception, encore une fois. Je m'éloigne donc, espérant trouver mieux.
Comme d'habitude, ma déambulation m'a emmenée à l'opposé des centres d'intérêt, mais après ajustement et maintes consultations de la carte, j'ai fini par rallier la cathédrale.
Son nom complet est Notre-Dame de l’Incarnation mais bien sûr les Malaguènes l’appellent simplement « la Cathédrale ».
Construite sur les vestiges de cultures précédentes comme ceux de la mosquée almohade primitive, sa construction commença en1528 et dura tout au long des XVIIe et XVIIIe siècles.
Les orgues qui comptent plus de 4 000 tubes, rares exemplaires du XVIIIe siècle, sont encore utilisés aujourd’hui à l’occasion de fréquents concerts.
Comme je suis arrivée en pleine messe, j'ai dû déployer des trésors de ruse pour photographier sans déranger ni, surtout, me faire éjecter par les gardiens.
Le plafond sculpté m'a impressionnée mais mon appareil ne lui fait pas honneur.
Au lieu de retourner vers le centre, je continue vers le sud-ouest, en passant le long du port, toujours à la recherche d'un petit déjeuner...
La sculpture en bronze qui suit représente un personnage populaire de Màlaga, le Cenachero, qui parcourait les rues de la ville pour vendre son poisson entassé dans des paniers, ou « cenachos », qu’il portait en équilibre sur ses épaules.