Le Château aragonais (en italien : Castello aragonese) est un îlot volcanique relié à Ischia par un pont de 150 mètres. Il culmine à 115 mètres pour une surface totale d'environ 500 ares.
Une première habitation fut construite par Hiéron 1e dès 474 avant JC. À la même époque, deux tours furent érigées pour contrôler les mouvements de flottes ennemies.
Au 18e siècles, environ deux mille familles y vivaient avec un couvent de clarisses, une abbaye, treize églises et une garnison. En 1912, la citadelle a été vendue à un propriétaire privé mais reste ouverte au public.
La crypte de la cathédrale a conservé des traces de fresques datant du 14e siècle.
A vrai dire, il y a peu à voir. Dans les lieux vides, il y a parfois des expositions d'art contemporain qui ne m'ont pas intéressée
Au final, c'est surtout une promenade en jardin de pierre jalonné de belvédères.
En montant et descendant les escaliers, je me suis jurée que je ne visiterais plus jamais de citadelle... sauf que j'ai souvent dit ça, mais la curiosité est toujours la plus forte. D'ailleurs, celle de Màlaga m'avait enchantée.
Et puis c'est calme, la vue est belle et comme gymnastique, il y a pire.
Au bout d'un couloir suffocant, j'ai débouché sur une crypte dédiée à l'immonde rite de la scolatura que j'ai expliqué ici précédemment.
Autant dire que je ne me suis pas attardée !
J'ai été surprise de voir l'oiseau suivant, que je pensais marin, littéralement brouter de l'herbe.
Je suis tellement lessivée que je reste assise à l'embarcadère en regardant paresseusement des hommes taper le carton.
C'est le dernier jour d'un voyage que j'ai beaucoup aimé, malgré les péripéties.
Je sais que je n'en retiendrai que les bons momenets et que, bientôt, j'aurai envie de repartir à la découverte.
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