Après avoir passé beaucoup de temps dans les sites archéologiques ou religieux, j'ai eu envie de voir la mer.
Après avoir erré dans le complexe portuaire et interrogé des passants, j'ai fini par trouver l'embarcadère de l'aliscafo. Cet hydroglisseur plus cher mais plus rapide que le ferry, assure une traversée en 40 minutes au lieu d'une heure.
A mon grand regret, j'ai découvert qu'on ne peut voyager qu'à l'intérieur, ce qui m'a privé de la sensation de l'air marin sur le visage.
C'est néanmoins confortable et, avec un roman, ça passe vite.
Je suis arrivée un peu tôt pour le déjeuner, donc j'ai pris le temps de lire des menus avant d'opter pour un restaurant face à la mer.
J'ai fait un bon repas avec pour dessert une succulente torta caprese.
Ce gâteau était à l'origine au chocolat. Né sur l'île de Capri vers 1920, il résultait d'une erreur de confection : Carmine Di Fiore avait oublié d'ajouter la farine au mélange de chocolat, poudre d'amandes, sucre et beurre.
Il s'avéra qu'après cuisson, la texture était particulièrement souple et humide.
La recette a été déclinée dans d'autres saveurs et celle que j'ai dégustée, au citron avec sa chantilly aux zestes, était délicieuse.
Procida est une île de 3,7 km² comptant 10 000 habitants, et son périmètre très découpé mesure environ 16 km.
C'est petit mais pas tranquille pour autant avec le vrombissement constant des scooter et les voitures qui circulent à toute vitesse sur les pavés. J'ai dû parfois me jeter dans un porche pour ne pas être percutée !
Sur quelques portes, il y avait de grosses faveurs en satin matelasssé soigneusement sous plastique. J'en avais vu à Naples et mon amie Valentina m'avait appris qu'elles annoncent la naissance d'un bébé
A l'origine, on accrochait sur la porte d'entrée un simple noeud de tulle, rose pour une fille ou bleu pour un garçon. Avec le temps, c'est devenu de plus en plus sophistiqué pour ne pas dire franchement kitsch.
Un porche entrouvert a éveillé ma curiosité car j'ai vu du vert par une ouverture. Pensant peut-être voir une cour intérieure, j'ai grimpé l'escalier.
Il y avait bien un jardin mais derrière une porte verrouillée. Dommage !
Cette petite église sans grand intérêt m'a fait regretter de manquer l'abbatiale San Michele rénovée au 18e siècle mais les horaires étaient restreints.
A la place, j'ai profité de la flânerie et de la vue magnifique sur la mer.
Du coin de l'oeil, j'ai cru voir un mini-scooter perché sur la façade d'une maison. Je me suis arrêtée... et c'était bien le cas !
J'ai pensé que c'était peut-être une enseigne de garage mais non, c'était juste un mini-scooter perché sur la façade d'une maison.J'aimer ais bien connaître l'histoire qui a mené à ça.
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