Lapurdum, camp romain qui a donné naissance à Bayonne, est né au confluent de l’Adour et de la Nive, sur une butte d’une dizaine de mètres d’altitude. Au 4e siècle, il est entouré d’une enceinte fortifiée
Deux quartiers historiques se dessinent au Moyen Âge : le Grand-Bayonne, sur la hauteur autour de la cathédrale, et le Petit-Bayonne, en contrebas sur la rive droite de la Nive.
La ville s’appelle désormais Baiona. À l’entrée nord de la ville, sur la rive droite de l’Adour, le faubourg Saint-Esprit constitue le troisième quartier historique médiéval.
Le Château Vieux, le Château-Neuf et la Citadelle sont venus renforcer les défenses de la ville, en faisant d’elle une cité forteresse. Bayonne est alors l’une des clés de défense du royaume et le restera jusqu’au 19e siècle.
Certains disent que sa devise, Nunquam polluta/Jamais souillée vient de là.
Faute d’espace, les maisons se sont développées en hauteur, occupant l’emprise des cours et des jardins.
La vocation maritime de Bayonne, ses chantiers navals réputés et son commerce au long cours font d’elle une ville-port de grande renommée, plaque tournante des produits entre le nord et le sud de l’Europe.
La ville entre dans la modernité au XIXe siècle avec de nouveaux équipements : gare, halles, abattoirs, hôpital, lycée, ponts en pierre et nouvelles rues. Le rattachement de Saint-Esprit, commune des Landes depuis la Révolution française, ouvre de larges perspectives de développement urbain.
À partir de 1907, date du déclassement de la place forte, la ville peut s’étendre en dehors de ses fortifications. Sur des terrains désormais libérés des contraintes militaires, elle se développe autour de son centre historique, donnant naissance à de nouveaux quartiers.
Au coeur du pays basque, entre mer et montagne, Bayonne est une ville célèbre pour sa gastronomie et ses festivités, très appréciée des touristes. Je la visiterai hors saison pour éviter la cohue et profiter de la promenade.