Besançon - La citadelle Vauban

La citadelle de Besançon est l'un des chefs-d'œuvre de Vauban, architecte et ingénieur du roi Louis XIV. Son site est classé en 1924, et inscrit depuis 2008 sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO au sein des fortifications de Vauban

Au cours des siècles, la citadelle sert de lieu de casernement, de lieu de formation des Cadets, futurs officiers, de prison et de pénitencier militaire. La partie la plus sombre de son destin s’est déroulée lors de la décennie 1940, au cours de laquelle le monument fut le lieu d’exécution de cent résistants arrêtés dans les environs et condamnés à mort après leur procès.  

Rachetée en 1959 par la Ville de Besançon, la citadelle est aujourd’hui un lieu touristique et culturel franc-comtois,  offrant sur près de douze hectares, une multitude d’activités, à environ 270 000 visiteurs par an.

Je l'ai visitée en pleine canicule donc la grimpette était exigeante, mais j'ai aussi appréciée d'être au grand air !

De part et d’autre du corps de place, les guérites du Roi et de la Reine dominent le site et sont le point de départ des chemins de ronde.

Ils  sont longs de près de 600 mètres, larges de 5 à 6 mètres et hauts de 15 à 20 mètres.  

La cabine téléphonique faisait partie d'une exposition temporaire mais à la demande du public, elle a été conservée comme témoin de son temps, car  c'est à partir de 2015 que les cabines ont été progressivement démantelées.

Elle m'a rappelé des moments fébriles, quand on faisait la queue en tambourinant pour qu'un amoureux transi raccroche enfin ; quand on cherchait frénétiquement des pièces de monnaies ; quand on maudissait les sagouins qui avaient déchiré des pages de l'annuaire placé sur la tablette...

J'ai découvert qu'il existait des meules à sel à l'époque. Sur celle-ci, la partie tournante est sculpté d'un joli renard dormant. Malheureusement, on le distingue mal du fait que la vitrine m'a empêchée de faire une bonne prise de vue. J'y mets juste après l'image d'une autre meule originaire de l'Allier où le dessin est plus visible.

J'ai été intriguée par cette récurrence de l'image du renard en lien avec le sel. Après recherche, il s'avère qu'il est le symbole de la ruse. Or, au temps de la gabelle, on disait que les Auvergnats avaient trouvé le moyen de cacher le sel en le plaçant dans la meule  sur laquelle une vieille femme pouvait s'asseoir et cacher l'objet sous ses longues jupes.