Syracuse, qui vit naître Archimède, compte 123 000 habitants. Son centre recèle encore les vestiges de temples antiques et de belle architectures deu passé.
Comme dans la plupart des villes pauvres avec un intérêt touristique, on trouve autant de bâtiments pelés que de boutiques pimpantes dans la zone piétonne.
En fait, il n'y a pas vraiment de classe moyenne, en Sicile : il y a des riches et des pauvres, avec très peu d'aide sociale.
Je n'ai eu que le temps de traverser la ville, donc voici quelques images au gré de la déambulation.
A l'entrée de Syracuse, on trouve un peu des fortifications grecques de la fin du Ve s. av. JC qui entouraient Ortygie (aujourd'hui la vieille ville) pour la protéger des Carthaginois.
En plein centre, il y a les restes d'un grand temple dédié à Apollon, daté du VIe s. av. JC, le long duquel commence le marché.
Un peu négligée par le passé, la caroube revient en force pour ses vertus nutritionnelles et surtout, pour le fait qu'elle convient aux allergiques au gluten qui sont nombreux en Italie, peut-être à cause de leur consommation massive de pâtes.
Je peux enfin manger un cannolo, une spécialité sicilienne constituée d'une coque de pâte frite fourrée de ricotta sucrée. A l'origine, c'était de la ricotta de lait de brebis, au goût plus prononcé, mais la plupart sont désormais au lait de vache.
Le fourrage varie avec l'ajout d'orange confite, de pistache, voire de pépites de chocolat.
Cette fontaine datée de 1907 est une oeuvre de Giulio Marchetti. Elle reprend les personnages de la légende d'Aréthuse, telle que racontée par Ovide, dans les métamorphoses.