Récemment déplacé de l'Amirauté à l'Auberge d'Italie, le MUŻA doit son nom à l'acronyme du maltais Mużew tal-Arti,
C'est un pêle-mêle sans queue ni tête, avec beaucoup de trop de panneaux didactiques laissant à penser que toute la collection n'a pas été installée. On apprend d'ailleurs en cours de visite que le deuxième étage est fermé !
Un lot de portraits hétéroclites, un monceau de tableaux religieux de facture banales, des sculptures entassées... bref, ça n'incite pas à la contemplation.
Le pire est que quelques oeuvres intéressantes sont soit à contre-jour, pour les sculptures, soit inondées de lumière, pour les toiles. Sans oublier que les cartels sont quasi-inexistants.
Bref, j'ai picoré quelques bricoles... et une belle séquence d'épouvante que je dédicace à Sa Majesté Citron givré.
J'ai été surprise par ces deux saints, traités en icônes malgré leur taille et d'allure curieusement moderne.
Il s'avère qu'il sont de Giuseppe Briffa (1901 - 1987) mais les oeuvres ne sont pas datées.
Attention ! Les images qui suivent peuvent choquer les âmes sensibles (moi-même, j'avoue avoir été secouée)
Pour s'en remettre, deux friandises pour les yeux :