Installé dans l'ancienne Auberge de Provence, le musée expose des maquettes de sites et une gamme spectaculaire d’objets datant de la période néolithique de Malte (5000 ans avant notre ère) jusqu’à la période phénicienne (400 ans avant notre ère).
Comme tout est présenté soit dans la pénombre, soit dans des vitrines pleines de reflets,soit je n'ai pas pu prendred'images soit elles sont d'une qualité médiocre : désolée !
On ne peut qu'être ému par la sophistication des objets et des outils qui évoque une civilisation de grands bâtisseurs.
Ce minuscule couple enlacé, trouvé sur le site de Tarxien, date de 3200 ans avant notre ère.
Heureusement que le musée a eu la bonne idée d'en faire un agrandissement photographique !
Cette grande vasque découverte sur le site de Tarxien est finement décorée d'écailles rapportées.
A la base, on peut voir l'empreine de feuilles de figuier qui ont été disposées au fond du moule pour permettre de détacher aisément l'objet après cuisson.
Je n'avais encore jamais vu de collier comme celui qui suit : d'après le cartel, il est fait de... vertèbres de poisson ! (j'aurais aimé savoir lequel, bien que je n'aie pas su avant que les poissons ont des vertèbres).
Le tissu qui suit est teint en pourpre, tirée du murex.
La légende raconte que la découverte de cette teinture aurait été attribuée au dieu phénicien Melqart. Alors qu'il se promenait sur la plage avec la nymphe Tyros, son chien avait mâchonné un murex, teignant ses dents en violet. La nymphe demanda au dieu de lui offrir un vêtement de cette belle couleur. Melqart ordonna de ramasser les coquillages et de préparer une teinture pour confectionner une tunique à offrir à sa favorite.
Très coûteuse à produire et d'une exceptionnelle solidité, la pourpre de Tyr faisait partie des produits de luxe du monde méditerranéen antique. Elle fut associée au pouvoir magistral et impérial romain. Sa production cessa avec la chute de l'Empire au 5e siècle.
En 1908, le chercheur Friedländer dut utiliser 12 000 murex pour produire 1,4 gramme de pigment.
C'est à se demander comment les murex n'ont pas totalement disparu...
J'ai trouvé idiot d'avoir présenté l'étoffe sur un fond rose car ça fausse la vision.
J'ai jeté un coup d'oeil rapide à la collection numismatique mais je n'ai rien vu de particulier et ce n'est pas ce que je préfère.
En partant, j'ai pu voir une restauratrice à l'oeuvre sur les bois peints d'une salle fermée au public.