En voyage, j'ai quelques quêtes que je case entre deux visites de lieux d'art et d'histoire, à commencer par les cartes postales.
Dans l'absolu, ce n'est pas très cher, pourtant je m'amuse toujours à chercher les prix les plus bas car les vues sont similaires : en Europe, ça va de 30 centimes par lot de dix à 1 € dans les musées.
Donc, levée tôt ce matin, je suis passée à la poste pour acheter des timbres puis me suis dirigée tout droit vers l'échoppe où j'avais vu la veille des cartes à seulement 25 centimes, sans les acheter en me disant que j'avais tout mon temps. Eh bien, surprise ! Ce matin, une étiquette couvrant l'ancienne annonçait 30 centimes. Pour une fois que je remettais au lendemain... zut.
Par principe, j'ai passé outre. Je sais d'expérience que près des églises, les cartes sont généralement moins chères (j'ignore pourquoi, mais c'est très fréquent). De fait, alors que je passais près de la co-cathédrale Saint-Jean, pas encore ouverte, j'ai trouvé des cartes à 23 centimes. Triomphe total !
La quête suivante est celle du pendentif symbole d'un lieu que j'ajoute à un bracelet "globe trotter". Le résultat étant d'un kitsch infernal, je ne le porte pas mais j'aime y ajouter des breloques à mesure de mes périples. Le fait d'arpenter la ville à la recherche du modèle idéal me mène aussi à faire des découvertes hors des sentiers battus.
Cette fois-ci, je n'ai eu qu'à débourser 4 euros chez un petit horloger pour acquérir, bien sûr, une croix de Ma
Ensuite, j'aime prendre un rafraîchissement ou un repas dans un lieu fréquenté par les autochtones, de préférence les vieux, pour en rajouter dans le traditonnel.
Ce matin, j'ai donc pris le café chez Cordina.
Pour le déjeuner, j'ai enfin trouvé le bon coin, avec un nom prometteur : au Museum café, dans la rue Melita, j'ai pu goûter à la qasatta, une tourte aux épinards et pignons, ainsi qu'un pastizz, feuilleté à la purée de pois bien relevée.
C'est un minuscule café-traiteur qui ne désemplit pas. Un monsieur a eu la gentillesse d'accepter de partager sa table ce qui m'a permis de manger sur place, en sirotant une bière locale, la Ciska.