Pourquoi vous parlé-je de meringue pendant ce colloque holmésien ?
Tout simplement parce que, bien qu'il n'y soit pas fait référence dans le Canon, il est probable que Holmes et Watson aient goûté à cette douceur lors de leur séjour à Meiringen en 1891, tout comme nous l'avons fait au dîner.
La meringue est une confiserie très légère composée d'un mélange fouetté de blancs d'œufs et de sucre glace, à raison de 50 g par œuf. Le montage est fait au bain-marie, puis la finition par séchage au four.
Une recette de « biscuits de sucre en neige » est mentionnée dès 1653 par la Varenne mais le nom de « meringue » n’apparaît qu’en 1692 dans le livre de cuisine de Massialot.
S'il n’a jamais été prouvé que le nom du village (prononcé Méringuè en suisse allemand) soit à l'origine du nom de la confisere, on peut noter que Gasparini, pâtissier d'origine italienne installé à Meiring excellait en son art et aurait proposé ce dessert en 1720 à à Marie Leszczynska, future épouse de Louis XV.
En tout cas, l'allure de la meringue rappelle irresistiblement celle de la montagne autour de Meiringen en hiver...