En route pour la cité haute et ses remparts, malgré un vent glacial à décorner les boeufs ! (je
Pour rejoindre le Pont Vieux, je
Jusqu'ici, tout va bien.
Citadelle en vue !
Pour le coup, ce joyeux taureau fait plaisir à voir.
En arrivant à l'entrée de la cité, je comprends soudain où était la foule : dans les voitures qui sont maintenant garées aux abords du site.
Les visiteurs sont équipés comme pour le marathon ou une expédition en montagne : chaussures de sport, survêtements, tenues affreusement bariolées... c'est le festival de l'horreur.
Je ne comprendrai jamais ce qui pousse les touristes à s'affubler de trucs pareils en milieu urbain.
Baronne Samedi estime que l'élégance est préférable en toutes circonstances, alors Pompéi ou Carcassonne, en passant par Copenhague, c'est en souliers vernis.
Il est difficile de cibler les points d'intérêt. Outre la foule, les ruelles sont encombrées de boutiques de souvenirs et attrape-nigauds, sans parler des crêperies et kebabs. Autant dire que je me passe de déjeuner.
Ô surprise ! Des canards font le guet...
Après avoir trotté tout autour, voici enfin l'entrée du château comtal.
Le vent qui s'engouffre en hurlant dans les galeries est à vous glacer le sang !
Après deux heures de galeries, de cohue et d'escaliers, je suis contente de repartir pour trouver le calme.
Rien de tel que le cimetière mitoyen pour la tranquillité, en compagnie d'un félin un peu bourru.
ll ne reste plus qu'à rallier la gare, toujours avec le vent aux trousses.
Il y a de telles rafales de vent qu'au détour d'une rue, une dame âgée demande à me tenir le bras pour aller jusqu'à sa maison. Je n'avais pas vu ça depuis le mistral à Avignon.