Arles fut par deux fois résidence impériale de l'empire romain avec Constantin 1er puis Majorien
Elle
Vers cette période la population atteignait voire dépassait la population actuelle de 55 000 habitants.
Au sortir de la gare, on est accueilli avec panache :
Le centre ville est tout proche. J'ai choisi de longer le Rhône vers le restaurant du déjeuner, contemplant le fleuve à ma droite et les premières façades à ma gauche.
Très vite, je suis arrivée aux vestiges des Thermes de Constantin :
Voici la maquette que l'on peut voir au musée d'Arles Antique montrant le bâtiment tel qu'il existait :
Cherchant un restaurant provençal, j'ai trouvé La Caravelle. Malgré une terrasse très plaisante, le temps changeant m'a fait préférer l'intérieur, où se trouve un magnifique encadrement sculpté et une décoration très chaleureuse.
Servie avec gentillesse et empressement, j'ai siroté un pastis comme je l'aime : sans eau, avec des glaçons. En entrée, je me suis régalée d'une salade de roquette accompagnée de tomme de brebis des Alpilles, de brousse aux noisettes et de tapenade.
Une belle assiette de tellines à la crème d'ail a suivi, le tout arrosé d'un gentil vin de pays du Domaine Lansac, rouge et fruité sans aucune aigreur.
Pour finir, un nougat glacé et un bon café dans une tasse pleine, ce qui mérite d'être souligné tant il devient courant de n'avoir pour breuvage qu'un dé à coudre d'amertume qui gâche la digestion.
Après cette sympathique escale, j'ai repris la promenade vers le musée d'Arles Antique.
Le musée Arles Antique n'est pas immense mais il a de très belles maquettes, un chaland en remarquable état et un cheminement plaisant.
Il est temps de rejoindre le centre ville, en admirant une écluse, au passage :
Dans le centre, les voitures ont été bannies : je découvre que c'est la féria. Si j'avais programmé la journée, j'aurais pu voir l'abrivado et la cavalerie des manades mais je ne regrette pas d'avoir échappé au lâcher de taureaux !
L'ambiance est festive et la musique des peñas résonne dans les rues.
Voici déjà le théâtre antique, dont la maquette était visible au musée Arles Antique.
La foule autour des arènes me pousse à entrer dans le musée Réattu qui est tout proche.
Faute de temps, je ne peux pas envisager d'en visiter d'autres et ça me conforte dans l'envie de revenir.
Il est déjà temps de retourner à la gare, en traversant la fête foraine, saluée par une gargouille d'un autre genre...