Réveillée à l'aube, j'ai tout le loisir de me promener vers le Musée national qui n'ouvre qu'à 10 h.
Le Musée national est gratuit et il offre de très belles collections, dont des bijoux vikings magnifiques.
La terrasse sous la verrière offre une pause bienvenue. J'apprécie le fait qu'à Copenhague on puisse boire un grand café-filtre et pas seulement un dé à coudre de breuvage amer.
Restaurée, je me dirige vers le musée d'art danois, en traversant le magnifique jardin botanique qui embaume.
Le site offre le téléchargement gratuit de nombreuses oeuvres.
J'ai apprécié de découvrir certains peintres danois car on n'en voit pas dans la plupart des expositions, toutefois j'ai peiné à leur trouver une particularité nationale.
A 17 h, le musée fermant, je trotte jusqu'au métro qui me mène près de la communauté autonome de Christiania.
Je cite Mathieu, de WTFRU : "Le quartier est plutôt facile à trouver. A 10 minutes à pied du centre-ville, on trouve son chemin en suivant les groupes de néo-punks aux yeux rouges qui défilent en sens inverse. Quand les premiers tags et une végétation hors de contrôle commencent à apparaître, vous êtes devant l’entrée. Ce qui est probablement le plus saisissant, c’est le nombre de touristes – enfants, parents, adolescents – qui se promènent dans les allées du quartier.
Selon le site VisitCopenhagen, près d’un million de touristes passent les portes de la cité chaque année. On passe devant un stand de fruits, des jardins qui semblent abandonnés remplis de tout un tas de choses plus ou moins utiles. On croise des mecs un peu bizarres, des punks aux cheveux longs, produits dérivés de la génération hippie en milieu urbain.
Et puis on tombe devant un panneau orné de trois feuilles de marijuana : «You are now entering the Green Light District", suivi de tout un tas de recommandations et d’interdictions écrites en danois et en anglais (tourisme oblige). Ainsi, dans le Green Light District de Christiania, il est interdit de porter des armes, de conduire une voiture ou de prendre des photos. Plus original, il est interdit de courir, parce que ça stresse les gens."
Les photographies n'étant pas encouragées, à l'intérieur, je me contente de profiter de cet immense jardin ponctué de maisonnettes, immeubles en rénovation et cabanes.
Le mieux est de visiter leur site :
Au retour, je m'arrête chez LAKRIDS pour essayer leurs fameuses recettes de réglisse, que je raconterai dans la catégorie Friandises.
Après cette journée bien chargée et je m'accorde un délicieux buffet végétarien chez RIZ RAZ, arrosé d'une bière de micro-brasserie. L'endroit est très sympathique, avec un grand patio.
Le climat est désarçonnant car il fait plutôt chaud (19 à 20°) mais le vent marin fait frissonner dès qu'on est à l'ombre, état que j'avais déjà expérimenté à San Francisco.
De fait, la plupart des terrasses mettent à disposition de petites couvertures sur les chaises :
Juste avant d'aller dormir, j'ai un aperçu du feu d'artifice tiré tous les samedis au parc d'attractions Tivoli.