Comme je le dis dans une autre rubrique, j'ai de gros nichons. Le corollaire, c'est que j'ai une bouche, tout aussi pulpeuse que lesdits attributs.
Ce temple de l'oralité ne souffre aucune profanation : il serait si dommage d'en abîmer la douceur que je veille à ne pas y laisser entrer n'importe quoi.
Quand la dureté entre en jeu, la longueur pourrait même être dangereuse.
Alors le Pierrot Gourmand peut remballer son engin, je lui préfère la rondeur de la beauté venue d'Espagne, celle qui roule sur la langue et le palais et qui coule lentement dans la gorge après s'être longuement laissé sucer.
Si elle est née en 1958, je ne l'ai connue qu'en 1967, avant que Salvador Dali ne dessinât sa robe. Elle porte un nom très imagé : Chupa (suce) Chups (le bruit de baiser qu'elle fait quand on la retire en serrant les lèvres autour)
Elle a tant de saveurs différentes que les découvrir d'année en année fut une .
Depuis, je lui voue une passion brûlante qui accélère encore sa transformation en liquide.
Avant qu'elle ne disparaisse, je prends le temps de la passer humide sur les lèvres pour, plus tard, faire durer le plaisir en passant la pointe de la langue sur le glaçage sucré.
Pour moi, la plus langoureuse est Vanille/Caramel mais c'est la variété qui entretient le désir....