En déambulant dans la ville, j'ai été intriguée en voyant au sud, un sommet de tour dépassant des toits, comme un phare incongru, avec une architecture étrange.
J'ai donc zigzagué dans les ruelles, jusqu'à ce que je trouve le bâtiment et, Ô surprise, c'est une église d'un style pour le moins inhabituel.
Notre-Dame-des-Malades fut construite à partir de 1925, dans le style Art déco, tout contre l’église Saint-Blaise bâtie en 1714 qui possédait une Vierge noire réputée miraculeuse.
Le nouvel édifice est en béton armé, matériau révolutionnaire prisé par les architectes au début du 20e siècle.
Sur son dôme, se dresse une statue de la Vierge mesurant mesure 5,20 m de haut et pesant 5 tonnes.
En 1933, s’achèvent la construction du perron, de la crypte et la pose des vitraux. La décoration intérieure sera exécutée dès 1935 et se poursuivra en 1943 par les peintures des murs de la nef.
L'immense clocher est érigé en 1956. Sur son toit en dôme se dresse une croix en béton et verre, illuminée la nuit.
L'allure très raide du bâtiment ne prépare pas à la magnificence Art déco de l'intérieur : peintures, vitraux, mosaïques, marbre, onyx, marqueterie... c'est un vrai bijou.
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Au milieu de tant de beauté, je n'ai pas pu m'empêcher de sourire en voyant cette perle de communication commerciale :
Initialement, dans l'église Saint-Blaise, l'autel présentait une vierge noire vénérée à Vichy pour les miracles qu'elle aurait faits.
La statue est aujourd'hui dans la nef de Notre-Dame-des-Malades.
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Après l'autel, on arrive à l'église Saint-Blaise, beaucoup plus sobre.
L'autel qui présentait autrefois la Vierge noire est désormais uniquement orné d'une nuit étoilée.
C'était une visite bien agréable, même si on ne sait pas où poser le regard, tellement il y a d'ornements.
Je suis contente d'avoir cherché le "phare" qui m'intriguait.