Voici pêle-mêle ce que j'ai vu au gré de mes promenades entre deux visites de site, avec parfois des choses surprenantes.
Le centre historique est bien joli, même si j'ai commencé mon séjour dans la grisaille avant de voir enfin apparaître le soleiL
Trait d’union entre les deux rives du Tarn, le Pont-vieux construit au 11e siècle, inscrit dans le périmètre UNESCO de la Cité épiscopale est classé monument historique depuis 1961.
Il est en travaux en ce moment, d'où les panneaux qui défigurent son parapet.
J'aime bien me promener dans les cimetières ; c'est calme, il y a toujours des particularités régionales et parfois de jolies architectures.
Le premier est le vieux cimetière de l'hôpital et j'ai eu bien de la peine à le trouver car il est minuscule et à l'abandon. Il recèle une plaque pour le moins inhabituelle, en guise de memento mori.
La persistance de la céramique est fascinante, couleurs obstinées sur la grisaille des monuments abandonnés.
L'essentiel de la parcelle est désormais mangée par la végétation mais j'ai découvert quelque chose que je ne connaissais pas : les ornements sous verre.
Ce sont des couronnes de fleurs en tissu ou des motifs en perles rocaille mis sous coupole.
Pour suivre, j'ai trotté jusqu'au cimetière des Planques, en activité, où j'ai vu aussi ces éléments que je n'avais vus nulle part ailleurs : médaillons sous coupole, verrières de protection, tombes en briques rouges...
J'ai été interloquée par les boutons de porte en céramique placés sur certaines tombes anciennes.
Il m'a fallu un moment pour prendre conscience que c'étaient probablement des patères pour accrocher des couronnes et j'ai été aidée par un étonnant Jésus trapéziste...
Lorsque je vois la végétation reprendre le dessus, couvrant les tombes ou s'immisçant dans les chapelles, je ne peux m'empêcher de penser au poème Ozymandias, de Shelley.
Cet alignement de sépultures m'a fait irrésistiblement penser au cabines de bain que j'ai vue récemment sur la plage de Cayeux !
J'ai vraiment aimé mon séjour à Albi, qui a beaucoup de charme, et j'ai regretté de ne pas pouvoir visiter aussi la région.
La seule chose que je n'aie pas voulu expérimenter ce sont les spécialités sucrées car les jeannots, gimblettes, navettes et autres croquants ont tous en commun ce que je déteste : ce sont des biscuits terriblement durs qu'il est conseillé de tremper dans le gaillac pour pouvoir les manger...
L'hôtel-brasserie du Parc, où j'ai séjourné, avait une cuisine du marché simple et bonne, et elle a justement été l'occasion pour moi de déguster du gaillac rouge ou blanc, des vins régionaux que j'ai bien appréciés. En revanche, le gaillac blanc pétillant ne m'a pas plu car il m'a trop rappelé le champagne.
Et avant de prendre le train, j'ai fait une dernière pause...