Laon, dans l'Aisne, est une ville perchée ceinte de 6 kilomètres de remparts.
Sa cathédrale lui a valu le surnom de «Montagne couronnée». Avec 370 hectares de monuments médiévaux, des hôtels particuliers et des maisons des 16e, 17e et 18e siècles, elle possède le plus vaste secteur sauvegardé de France.
D'ailleurs, Victor Hugo écrivait, en 1835 : «... Tout est beau à Laon, les églises, les maisons, les environs tout… »
J'ai la chance d'y être invitée et je me réjouis d'avance de cette promenade.
L’occupation de la ville haute remonte aux années 40 à 30 avant notre ère. Site défensif reconnu, la ville devint un enjeu stratégique dès le haut Moyen-Age. Les derniers rois carolingiens y trouvèrent refuge dans leur lutte contre les précurseurs des Capétiens.
Laon abrite, outre la cathédrale et son quartier canonial, trois grandes abbayes, seize églises paroissiales, deux commanderies et le Palais Royal. Les faubourgs implantés en ville basse avaient à l'origine une activité agricole fortement tournée vers la production du vin.
La cuve Saint-Vincent, autrefois plantée de vignes, est aujourd’hui un vaste espace arboré apprécié pour les promenades. On y accède par un ensemble de sentiers appelés « grimpettes ».
De nombreux monuments ont été construits ou remaniés aux 17e et 18e siècles. La ville a été très touchée par les occupations de 1870 et de la première guerre mondiale, ainsi que par les bombardements de 1944. Néanmoins, le cœur historique a échappé à la destruction.
Depuis l’après-guerre, les faubourgs se développent et concentrent aujourd’hui la majorité des presque 30 000 habitants de la ville et des activités économiques.