Au sud-ouest de Malte, les falaises de Dingli sont le point le plus haut de l'île, environ 250 m. Malheureusement, je ne peux pas les voir d'en bas donc je me contente de la vue.
Avec le soleil au zénith, on distingue à peine au loin l'îlot de Flifa qui est une réserve naturelle.
J'ai fait de mon mieux pour faire une belle photo et je vous épargne les innombrables détritus qui jonchent le sol : bouteilles, paquets de cigarettes, boîtes de jus de fruit, gobelets.... certains sont des monstres barbares qui mériteraient de sérieuses paires de claques.
Pour me consoler, il y a une buvette où une femme épluche des figues de barbarie et les vend à la pièce, plantées sur un bâtonnet.
C'est la première fois que j'en mange et c'est plutôt agréable, bien que les pépins soient un peu difficiles à recracher, pris dans la pulpe un peu gélatineuse.
La dernière visite est l'église Sainte Marie dans la ville de Mosta
Elle inclut l'un des plus grands dômes au monde, avec un diamètre intérieur de 37,2 m, construit à l'exemple du Panthéon de Rome. Les murs sont larges de plus de 9 m pour supporter le poids du dôme.
Il s'avère que la ville est particulièrement décorée, avec guirlandes, bannières, statues temporaiers et habillages des lampadaires : c'est en vue du 15 août célébrant l'assomption de la sainte.
Apparemment, chaque paroisse célèbre son saint avec des guirlandes, des bannières et des feux d'artifice : du coup, toute l'année, il y a des processions et des fêtes.
Sur cette photo, on voit bien les deux horloges avec celle de gauche indiquant une fausse heure.
En tout cas, dans la ferveur des préparatifs, je doute que le moindre diablotin ose se présenter dans le coin !
Il faut savoir que le rouge et jaune, tout comme la croix à trois branches horizontales, sont les attributs d'une basilique.
Ici, l'habillage rouge somptueux des murs et colonnes est temporaire, à l'occasion de la fête. Le reste de l'année, les murs sont visibles avec leur peinture bleu ciel.
Le petit bonhomme qui s'évente dans son castelet est en réalité un prêtre de permanence pour quiconque aurait une subite envie de confession.
Il semble s'ennuyer à périr donc on peut penser que tous ses paroissiens ont le coeur pur.
La sacristie recèle une curiosité : la réplique de la bombe qui s'est abattue sur l'église en avril 1942.
Le "miracle" est qu'elle n'a pas explosé et qu'aucune des 300 personnes assistant à la messe n'a été blessée.