Le Musée de la Pharmacie, s'il est bien mignon, n'a rien d'original. Il présente des ingrédients et des ustensiles, depuis l'alchimie du 15e siècle à la pharmacie du 19e.
Il y a un audio-guide mais je n'ai aucune patience avec ces machins, donc je me suis contentée de la promenade, sachant que j'ai déjà vu tout ça ailleurs, avec des visites d'hôtels-dieu par exemple.
Il n'en reste pas moins que les outils et contenants sont toujours fascinants.
Pour l'anecdote, le musée est situé au 3 de la Totengässlein, ce qui signifie Rue des Morts... Il y a un jardin mitoyen mais en cette saison, il n'y a encore rien à voir.
Après une journée bien remplie, je m'accorde une friandise dont la vendeuse me certifie qu'il n'y a pas d'épices.
C'est bien un fourrage à la pâte d'amande, violemment sucrée mais sans cannelle, ni girofle, donc j'ai pu me requinquer sans dépit.
Le séjour se termine puisque la grève de la SNCF m'a obligée à avancer mon départ d'une journée. J'aurais aimé finir sur une journée plus oisive mais je suis heureuse d'avoir pu voir tout ce que j'avais repéré.
Les Bâlois sont aimables et calmes, et c'est un plaisir d'arpenter leur ville.
Ma prochaine virée sera en Angleterre, à Bristol.