En 1870, âgé de 22 ans, le prince Albert 1e se passionne pour l'exploration océanographique. Il organise de nombreuses expéditions, accompagné par de scientifiques dans des navires construits et entièrement dédiés à cette recherche.Il découvre à cette occasion de nouvelles espèces, dont le poisson de grande profondeur Grimuldichtys profondissimus nommé ainsi en hommage aux Grimaldi.
En 1889, il fonde l'Institut océanographique de Monaco et fait construire le Musée océanographique de Monaco entièrement consacré à la mer. C'est l'un des bâtiments les plus imposants du Rocher avec le palais de Monaco, le seul à être à flanc de falaise et descendre jusqu'à la mer, 85 m plus bas.
Le musée contient 90 bassins et sa collection rassemble aujourd'hui environ 6 000 spécimens de poissons et 300 familles d’invertébrés.
Dans le cadre d’un programme international qui associe des aquariums publics du monde entier, celui de Monaco joue un rôle important de conservation des espèces menacées : ferme à corail, reproduction de poissons clowns, d'hippocampes, de seiches ou d'apogon des îles Banggai menacés par des pêches excessives. Il s'inscrit ainsi dans la sauvegarde et la gestion durable des milieux naturels et des espèces.
En sous-sol, des aquariums sont un ravissement pour l'oeil mais un défi pour l'appareil-photo ! La lumière est très diffuse et surtout, ces satanées bestioles n'arrêtent pas de bouger ou, au contraire, sont si statiques qu'on ne les distingue pas de l'environnement.
Bref, j'ai fait ce que j'ai pu pour vous montrer au moins quelques specimens...
Des panneaux annoncent "L'île aux tortues" sur le toit mais ce doit être en mutation car il n'y a à voir qu'un enclos vide déserté et une cage de petites Hermann.
Après ça, je savoure un déjeuner au soleil, à la terrasse du petit restaurant sur le toit, avec une jolie carte italienne.
Une dernière flânerie me ramène à l'hôtel d'où commence le voyage de retour.