Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Baronne Samedi

Broutilles paraissant le crésudi

Berlin - Bröhan-Museum d'Art déco, Jugenstil et Fonctionnalisme

Publié le 29 Octobre 2016 par Baronne Samedi in Art et spectacles, Voyage, Berlin, Musée

Berlin - Bröhan-Museum d'Art déco, Jugenstil et Fonctionnalisme

Le Musée Bröhan est constitué du legs du collectionneur Karl Bröhan. Il présente des oeuvres majeures de l’Art nouveau, du Jugendstil et du Fonctionnalisme.

Les œuvres sont exposées au fil de pièces meublées. Celles-ci présentent des lampes, des porcelaines, des objets en verre, de l’argenterie, des tapis, mais aussi des tapisseries ainsi que des dessins. Une galerie de peinture compléte à l’étage cette présentation, avec des œuvres de peintres du mouvement de la Berliner Secession fondé en 1898.

L’essentiel de la collection du Musée Bröhan est constitué d’objets de créateurs de l’Art nouveau et de l’Art déco français et belge, ainsi que du Jugendstil allemand et scandinave. 

Malheusement, en raison d'une fermeture partielle exceptionnelle, je n'ai pu voir qu'une partie de la collection.

Georges de Feure, 1902

Georges de Feure, 1902

Edouard Voigt, 1904

Edouard Voigt, 1904

Margarete Heymann-Marks, 1925/30

Margarete Heymann-Marks, 1925/30

Tapisserie - Otto Eckmann, 1896/97

Tapisserie - Otto Eckmann, 1896/97

Vases de l'école de Nancy
Vases de l'école de Nancy

Vases de l'école de Nancy

"La monnaie fait poids, la beauté fait joie"

"La monnaie fait poids, la beauté fait joie"

Hector Guimard, 1900

Hector Guimard, 1900

Alfred Grenander, 1904

Alfred Grenander, 1904

Bruno Paul, 1908

Bruno Paul, 1908

Jacques-Emile Ruhlmann, 1925/28
Jacques-Emile Ruhlmann, 1925/28

Jacques-Emile Ruhlmann, 1925/28

Femme au voile - Jean Lambert-Rucki, 1926

Femme au voile - Jean Lambert-Rucki, 1926

Paul Iribe, 1914

Paul Iribe, 1914

Bureau de dame - Dominique, 1925

Bureau de dame - Dominique, 1925

Armoire - Jean-Emile Puiforcat, 1928

Armoire - Jean-Emile Puiforcat, 1928

Porcelaine de Sèvres, années 1920

Porcelaine de Sèvres, années 1920

Porcelaine de Sèvres, années 1920

Porcelaine de Sèvres, années 1920

Porcelaine de Sèvres, années 1920

Porcelaine de Sèvres, années 1920

Porcelaine de Sèvres, années 1920

Porcelaine de Sèvres, années 1920

Table extensible - Pierre Chareau, 1924

Table extensible - Pierre Chareau, 1924

Commode en verre - Gerrit Rietveld, 1939

Commode en verre - Gerrit Rietveld, 1939

Miroir joueur - Jan & Joël Martel, 1928

Miroir joueur - Jan & Joël Martel, 1928

En 1926,  Ernst May, alors architecte municipal de Francfort, avait le pouvoir et les ressources financières pour résoudre le problème de pénurie de logement de la ville. Il fit appel entre autres à Margarete Schütte-Lihotzky pour apporter, avec succès, la  clarté fonctionnelle à des milliers d'unités de logement.

Lihotzky créa aussi la Frankfurter Küche (cuisine de Francfort) qui devint le prototype de la cuisine équipée, aujourd'hui classique dans tous les foyers occidentaux.

Se fondant  sur les recherches scientifiques américaines sur l'organisation au travail de Frederick Winslow Taylor, ainsi que sur ses propres recherches, Lihotzky se référa au modèle de cuisine des wagons-restaurants pour concevoir sa cuisine-laboratoire dédiée aux tâches ménagères, utilisant un minimum de place, mais offrant un confort maximum et des équipements adaptés à la ménagère.

Le conseil social de Francfort installa finalement 10 000 de ces cuisines préfabriquées en masse dans ses appartements nouvellement construits pour la classe ouvrière

Modèle de cuisine rationnelle - Margarete Schütte-Lihotzky

Modèle de cuisine rationnelle - Margarete Schütte-Lihotzky

Berlin - Bröhan-Museum d'Art déco, Jugenstil et Fonctionnalisme
Berlin - Bröhan-Museum d'Art déco, Jugenstil et Fonctionnalisme
Berlin - Bröhan-Museum d'Art déco, Jugenstil et Fonctionnalisme
Berlin - Bröhan-Museum d'Art déco, Jugenstil et Fonctionnalisme
Pas de cartel pour l'auteur de ce merveilleux couple...

Pas de cartel pour l'auteur de ce merveilleux couple...

Dans l'ensemble, les objets sont mal éclairés et mal étiquetés, ce qui ne facilite pas les photographies, mais la morale de l'histoire c'est que rien ne vaut une visite en personne !

L'heure file et je dois à présent traverser la ville pour me rendre à l'opéra.

Commenter cet article