Prête à faire quelques kilomètres de trop au sortir du métro, j'ai la bonne surprise de découvir que le Stephansdom est un mastodonte difficlle à rater...
D'ailleurs, pour en avoir une vision globale, il vaut mieux cliquer ici
Par acquit de conscience, j'ai pris quelques images.
Si l'intérieur est imposant en volume et dorures, les vitraux sont particulièrement insignifiants :
Une foule immense se bouscule à l'intérieur et comme je n'ai de toute façon pas le coup de coeur, je m'éloigne en quête d'un endroit où me reposer.
Il s'avère que le fameux Demel n'est pas très loin et rassemblant mes forces, je me fraie un passage dans la foule qui se presse dans les rues bordées de boutiques de luxe.
Enfin, l'oasis !
En réalité, une queue impossible s'étire dans l'escalier qui mène au salon au-dessus du magasin.
Je patiente une dizaine de minutes en regardant travailler les pâtissiers :
La situation ne fait qu'accroiître ma furieuse envie d'une pause-goûter et je préfère reprendre ma quête, en route vers la prochaine visite.
Par chance, le Café de l'Europe me tend les bras et j'y savoure un délicieux "melange" (café au lait) pour accompagner une succulente Mozart-Torte, au chocolat, crème de pistache et pâte d'amande.
Je me dis que les cafés en France sont tous devenus des bars, alors même que les salons de thé disparaissent, et c'est bien dommage.
Au moment de régler l'addition de 7 euros, je découvre avec horreur que le billet que croyais avoir s'est volatilisé et comptant frénétiquement les pièces, je ne trouve que 6 euros et des poussières !
Mourant de honte, je demande au serveur où est le distributeur d'argent le plus proche, en désignant mon sac à main comme gage. C'est alors qu'en véritable gentilhomme, il a ce mot charmant : "Votre sourire fera pour ce qui manque".
Le sourire m'est resté jusqu'au métro, en route vers le pavillon Sécession...