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Baronne Samedi

Broutilles paraissant le crésudi

Vienne - Un samedi de Baronne

Publié le 29 Novembre 2014 par Baronne Samedi in Voyage, Vienne, Art et spectacles, Musée

La journée a commencé  avec le Leopold Museum, où se trouve la plus grande collection d'oeuvres d'Egon Schiele au monde.

Vienne - Un samedi de Baronne
Vienne - Un samedi de Baronne

Malheureusement, les oeuvres de Schiele ne sont exposées qu'en roulement et j'en espérais davantage. J'ai néanmoins découvert des oeuvres de jeunesse, de très intéressantes représentations de maisons, ainsi que les dernières toiles avant son décès prématuré, qui annonçaient une forte évolution.

En consolation, le 3 étage exposait un vaste panorama des artistes de l'entre-deux guerres et  le 4e étage consacré à la collection Leopold montrait de nombreux Kokoschka, Gerstl et Klimt, avec même les meubles de l'atelier de ce dernier, ainsi que d'autres joyaux de la Wiener Werkstätte.

Vienne - Un samedi de BaronneVienne - Un samedi de Baronne

La rétrospective consacrée à Alberto Giacometti montrait des choses peu vues : oeuvres de jeunesse, sculptures cubistes, toiles et un entretien filmé passionnant.

Pour finir, j'ai découvert une exposition dédiée à Arik Brauer, que je ne connaissais pas encore malgré une oeuvre foisonnante.

En sortant, je me suis trouvée tout naturellement face au musée suivant, dédié à l'art contemporain, le MUMOK

Mein Bruder Tier - Albert Brinkle (1923)

Mein Bruder Tier - Albert Brinkle (1923)

Vienne - Un samedi de BaronneVienne - Un samedi de Baronne

Il faut dire qu'après le Leopold, l'ajustement fut rude !  Cosima von Bonin accumule des machins sur le mode ludique, mais bon...

La seconde expo, par Jenni Tischer, autour du fil et des épingles utilisés en effets optiques était plus intrigante.

En revanche, la troisième exposition pompeusement baptisée "Le présent du moderne" n'était finalement qu'un prétexte à aligner de grands noms archi-connus, de Magritte à Picabia en passant par Delaunay et Tauber-Arp...

J'ai en tout cas apprécié l'architecture intérieure en métal et le délicieux melange de la cafeteria. 

Vienne - Un samedi de Baronne

Le contraste a été grand de nouveau quand j'ai enchaîné avec le Neue Burg, une extension du Kunst Historisches Museum que je n'avais pas eu le temps de visiter le premier jour.

Vienne - Un samedi de Baronne
Vienne - Un samedi de Baronne

La première collection est consacrée à l'archéologie d'Ephèse. Quarante des soixante-dix mètres de la frise du Monument des Parthes sont exposés ici, avec des scènes de combats où sont représentés la lutte, la chasse, les arts équestres et la victoire. Outre cet important relief, vestige de la domination romaine en Asie Mineure au IIe siècle après J.-C., on trouve quelques statues et des maquettes.

Quand on est une croqueuse de musées, il n'y a rien là de très nouveau.

Le seconde collection est bien plus rare car elle comporte une quantité immense d'instruments de musique anciens.

Vienne - Un samedi de Baronne
Vienne - Un samedi de BaronneVienne - Un samedi de Baronne

Très riche (et d'autant plus dérangeante) est la collection d'armes et armures. J'avoue que je suis passée très vite.

Vienne - Un samedi de Baronne

L'heure étant à la fermeture des musées, j'ai sauté dans le métro pour rallier la Kunsthalle ouverte jusqu'à minuit pour des expositions d'art contemporain. Procédant avec précaution à la station Karlsplatz qui est un vrai dédale, j'ai réussi à ne pas me perdre et arriver pile devant le bâtiment qui était....fermé et dont l'affiche annonçait la prochaine exposition pour décembre.

Déçue, épuisée et affamée, j'ai eu au moins la chance qu'une réservation n'ait pas été honorée au Yamm, pour me restaurer avant de revenir à l'hôtel.

Vienne - Un samedi de Baronne

Pour demain, j'avais prévu le Musée d'arts populaires mais il est fermé pour réfection. En outre, le crachin persistant n'incite pas à la flânerie... sauf pour les autochtones qui se rassemblent autour des cabanes des marchés de Noël pour bavarder en sirotant des punsch  chauds qui embaument les épices.

J'apprécie ma capuche et comprends pourquoi tout le monde porte un bonnet de laine. Je m'amuse aussi des regards stupéfaits sur mes jambes nues mais je n'ai jamais supporté le nylon et si je devais en porter dans mes escarpins, je cuirais dans les musées !

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A
les bas de laine sinon ; )
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B
Impossible ! J'y garde ma fortune !