La journée a commencé avec le Leopold Museum, où se trouve la plus grande collection d'oeuvres d'Egon Schiele au monde.
La rétrospective consacrée à Alberto Giacometti montrait des choses peu vues : oeuvres de jeunesse, sculptures cubistes, toiles et un entretien filmé passionnant.
Pour finir, j'ai découvert une exposition dédiée à Arik Brauer, que je ne connaissais pas encore malgré une oeuvre foisonnante.
En sortant, je me suis trouvée tout naturellement face au musée suivant, dédié à l'art contemporain, le MUMOK
Le contraste a été grand de nouveau quand j'ai enchaîné avec le Neue Burg, une extension du Kunst Historisches Museum que je n'avais pas eu le temps de visiter le premier jour.
Le seconde collection est bien plus rare car elle comporte une quantité immense d'instruments de musique anciens.
Très riche (et d'autant plus dérangeante) est la collection d'armes et armures. J'avoue que je suis passée très vite.
L'heure étant à la fermeture des musées, j'ai sauté dans le métro pour rallier la Kunsthalle ouverte jusqu'à minuit pour des expositions d'art contemporain. Procédant avec précaution à la station Karlsplatz qui est un vrai dédale, j'ai réussi à ne pas me perdre et arriver pile devant le bâtiment qui était....fermé et dont l'affiche annonçait la prochaine exposition pour décembre.
Déçue, épuisée et affamée, j'ai eu au moins la chance qu'une réservation n'ait pas été honorée au Yamm, pour me restaurer avant de revenir à l'hôtel.
Pour demain, j'avais prévu le Musée d'arts populaires mais il est fermé pour réfection. En outre, le crachin persistant n'incite pas à la flânerie... sauf pour les autochtones qui se rassemblent autour des cabanes des marchés de Noël pour bavarder en sirotant des punsch chauds qui embaument les épices.
J'apprécie ma capuche et comprends pourquoi tout le monde porte un bonnet de laine. Je m'amuse aussi des regards stupéfaits sur mes jambes nues mais je n'ai jamais supporté le nylon et si je devais en porter dans mes escarpins, je cuirais dans les musées !