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Baronne Samedi

Broutilles paraissant le crésudi

La classe, coco !

Publié le 28 Mai 2014 par Baronne Samedi in Friandises

Il y avait des chevaliers qui couraient après le graal, un Big Bad Pete qui voulait la note absolue et moi, je cherchais le parfait rocher à la noix de coco.

 Il doit être léger, croustillant à l'extérieur et fondant à l'intérieur, n'être ni blême ni brûlé, et ressembler à ça :

 

rocher-coco.jpg

 

Le rocher parfait, ça relève de l'art, voire de la science : trop blanc, trop lourd, trop mou, trop dur, trop sucré, trop sec... comme pour toutes recettes simples,  très peu sépare le succès du ratage.

Aujourd'hui, je tiens enfin la martingale : bonne combinaison des ingrédients et des étapes de cuisson.

Sur ce dernier point, je ne suis pas peu fière car je dispose d'une simple cuisinière à gaz dont le four fonctionne de manière absolument minimaliste : on peut allumer le haut ou le bas. Voilà. Pas de thermostat, pas de réglage. Tout l'art consiste à  mettre la main dedans pour évaluer la température adéquate.

On m'a bien expliqué les mérites des machins à chaleur tournante et autres fantaisies, mais ma Rosières m'accompagne depuis 1981, date à laquelle je l'avais achetée neuve, encore scellée d'un ruban, moyennant 100 francs dans un magasin du Secours Populaire.

Elle est d'un magnifique rouge coquelicot et j'ai vu sa soeur, il y a quelques années, exposée lors de la Biennale du Design de Saint-Etienne. Rien que ça ! 

Une telle oeuvre mérite des égards alors, quand je fais de la pâtisserie, c'est une danse à deux. Je garde la main sur la porte du four : le seul moyen de réguler la température, c'est de l'entrouvrir périodiquement...  Pas un truc de mauviette où on se contente d'attendre qu'un minuteur sonne.

Ah, j'oubliais : pour les rochers, outre l'art et la science, il faut aussi une  pointe de magie pour qu'ils restent souples sans se défaire.

J'suis trop forte !

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C
<br /> j'ai trop envie de goûter...ou de me lancer dans cette conquête aussi...<br /> <br /> <br />
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B
<br /> L'avantage de tes rochers par rapport à mes stridences, c'est que toi, tu vas avoir une foule de goinfres, épicuriens, gourmets (raye la mention inutile), et moi, j'attire des hordes psychopathes<br /> sonores éructant et flatulant qui puent de la gueule (la boucle est bouclée) et ont du poil aux pattes !<br /> Conclusion : faut que je change de hobby...<br /> <br /> <br />
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B
<br /> <br /> Tu sais, la pâtisserie, c'est un combat difficile. Quand on répète, on est seul, très seul. Et la prestation est unique : quand le public est là, plus moyen de rattraper la moindre fausse<br /> note.<br /> <br /> <br /> Toi, tu as quand même l'avantage que beaucoup des adeptes de concert sont presque sourds.<br /> <br /> <br /> <br />
B
<br /> Ah bah, au moins, tu as trouvé, toi ! La chance.<br /> <br /> <br />
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B
<br /> <br /> Console-toi ! Parfois, la quête est plus importante que la trouvaille, car elle est jalonnée de rencontres...<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> j'en ai l'eau à la bouche...<br /> <br /> <br />
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