Tarascon - Tartarin, chevaliers, encierro et défilé final

Ce matin, nous nous hâtons vers le fleuve pour accueillir le grand Tartarin qui revient de sa chasse au lion dans l'Atlas !  

Le héro se fait attendre, comme tous les grands personnages et aucune barque ne se profile à l'horizon. 

La foule prend son mal en patience...

Soudain, des tirs de fusil et des nuages de fumée nous annoncent l'arrivée de Tartarin !

Et là, surprise ! Il n'arrive pas par le fleuve... mais en locomotive, perché tel un roi sur son trône.

 Derrière le convoi, ses aides portent la dépouille du terrible fauve qu'il a abattu, faisant preuve de son grand courage. 

Pour célébrer le héros, nous formons un cortège pour marcher jusqu'à la ville où il pourra raconter ses exploits à tous. 

Connaissant déjà la faconde de Tartarin, j'ai continué mon voyage dans le temps vers l'époque médiévale, dans le jardin public où les chevaliers avaient leur campement, croisant au passage une furieuse bataille qui finit par me ramener au château pour un duel. 

Toujours dans les affrontements, je suis allée découvrir ce qu'on appelle l'encierro.  

Il s'agit d'un lâcher de biòu dans un enclos, que des amateurs attirent pour ensuite leur échapper par tous les moyens disponibles : ballots de paille, arbres, grilles...

C'est passé très près pour l'homme en blanc mais à ma grande surprise, dès que l'animal s'est retrouvé sur la paille, il s'en est dégagé paisiblement pour aller voir ailleurs. 

C'est somme toute assez inepte  et, même si personne n'a été blessé à ma vue, je ne me suis pas attardée. J'ai préféré aller me rafraîchir à une terrasse avant d'assister au défilé de clôture des diverses associations ayant animé les fêtes. 

Cette année, le thème était autour du cheval. 

Tartarin est apparu dans toute sa splendeur, ses aides portant son trophée de chasse. 

Pour la grande joie des spectateurs lançant leurs casquettes, il a fait preuve de son habileté en les abattant au vol pour qu'elles retombent par terre. 

J'ai échappé à la Tarasque et c'est en toute sûreté que j'ai traversé la vogue, en quête de mon dîner, faisant mes adieux à Tarascon.