Construite à l'origine au 16e siècle pour abriter les gardes du château de Rodolphe II, la Ruelle d'or tire son nom des orfèvres qui y vivaient au 17e siècle.
La ruelle compose de petites maisons peintes de couleurs vives dans les années 1950. Il y avait à l'origine des maisons des deux côtés, mais l'un d'eux a été démoli au 19e siècle.
Une sœur de Franz Kafka loua la maison numéro 22 à l'été 1916 et l'écrivain y travailla à son oeuvre pour écrire pendant un an environ. Jaroslav Seifert, prix Nobel de littérature en 1984 ey vécut en 1929.
La plupart des maisons sont aujourd'hui des boutiques de souvenirs, en préservant trois emplacements notables.
On trouve une reconstitution de la maison d'une célèbre voyante, Matylda Průšová, qui oeuvrait sous le nom de Madame de Thèbes et avait perdu son fils pendant la Première Guerre mondiale.
Elle était extrêmement recherchée pour ses prédictions, ce qui lui valut plus tard d'être arrêtée et torturée à mort par la Gestapo pour avoir prédit la chute du Troisième Reich.
La troisième maison-musée est celle de l'historien du cinéma et collectionneur Josef Kazda qui avait caché des copies de films tchécoslovaques que les nazis avaient destinés à la liquidation.
L'exposition dans la maison comprend donc symboliquement un écran de projection et les visiteurs peuvent ainsi regarder des films représentant le Château de Prague aux débuts du cinéma.
De cette maison, un escalier mène à la tour Dalibor. Édifiée en 1496, elle servit de prison jusqu’en 1781 et doit son nom au premier homme qu’on y enferma, Dalibor z Kozojed.
Outre des instruments de torture, on voit encore un orifice circulaire menant aux oubliettes, dans lesquelles on faisait descendre les prisonniers à l’aide de poulies.
C'est horrible à souhait et je file rapidement pour aller m'immerger dans un lieu plus agréable !