Sainte-Sophie est la plus grande basilique byzantine, construite en dehors de Constantinople au 6e siècle, du temps de Justinien le Grand.
Sous la domination ottomane, elle fut transformée en mosquée mais après que le tremblement de terre de 1818 eut fait tomber le minaret et qu’un deuxième, quarante ans plus tard, eut tué les deux fils de l’Imam, elle fut abandonnée et convertie en église après la libération.
Elle joue un rôle important dans la vie quotidienne des Sofiotes.
Quelques fragments d'enduit indiquent que ses murs en étaient couverts de fresque, mais les destructions au fil des siècles ont fait qu'aucune ne nous est parvenue à ce jour.
La basilique est la plus vieille église orthodoxe de Sofia et c'est même celle qui a donné son nom à la capitale bulgare, au cours du 15e siècle.
Il faut noter que ce nom de Sofia n'était pas en référence à la sainte Sophie de Rome qui n'était pas vénérée par les Bulgares, mais à Hagia Sophia (Suprême sagesse divine).
La dernière visite sera pour la cathédrale Alexandre Nevski, juste à côté.
Au passage, je fais connaissance avec le tzar bulgare Samuel dont l'expression reflète la tragédie qui marqua la fin de son règne.