Pour profiter au mieux de la dernière journée, j'ai commencé par déjeuner au restaurant "Midi là-haut" qui jouxte le musée Paul Valéry : il a le mérite d'être niché dans la verdure, loin de la route.
Après ça, j'ai flâné jusqu'au canal principal car des joutes étaient au programme. En l'occurrence, c'était une rencontre d'élèves d'école de joute donc je n'ai pas vu d'affrontement épique.
En revanche, j'ai compris que ce n'est pas aisé car certains enfants, après le salut, se sont défaussés : le maître d'équipage leur demandaient si vraiment, ils ne voulaient pas affronter l'adversaire et dans la négative, l'enfant pouvait rejoindre le quai.
Il est vrai que la tintaine sur laquelle est juché le jouteur est haut-placée et que la chute, même dans l'eau doit faire peur.
Le tout est joyeusement bruyant, avec la foule qui encourage des tribunes, les chefs d'équipage munis de micro qui font des commentaires et la fanfare endiablée.
Après ces émotions, munie d'un cornet de glace artisanale à la noisette, je me suis détendue dans le petit jardin du Château d'eau.
Le soleil n'étant plus aussi ardent, j'ai pu trotter le long de la promenade surplombant la mer, en admirant au passage cette belle couleur de terre du sud, avant une dernière baignade.
Toute la semaine, à mon grand étonnement, mon chapeau de paille m'a valu beaucoup de compliments, même lorsqu'à l'intérieur, je le porte accroché dans le dos. Le masque anti-covid assorti y est peut-être pour quelque chose, ou alors c'est parce qu'il est de la couleur des lauriers qui ponctuent la ville...