Grâce au déconfinement, le Parc de la Tête d'or a rouvert.
La promenade dans les allées était ardue car outre la foule débraillée, il fallait compter avec les trottinettes, les planches et patins à roulettes et surtout les cyclistes zigzagant sans vergogne au milieu des promeneurs.
J'ai pensé m'échapper avec un tour en barque mais pour la première fois, j'ai trouvé l'embarcadère clos.
A défaut de promenade sur l'eau, j'ai longé le lac pour rejoindre la roseraie et m'immerger dans les couleurs et les parfums, bien que la floraison très avancée ait fané beaucoup de fleurs.
Saisir des images n'a pas été aisé car le vent était de la partie, de même qu'un soleil impacable. En outre, la marée humaine débordant sur les pelouses jusque dans les espaces entre les rosiers, imposait l'étalage sans goût ni grâce de corps abandonnés.
Pour savourer le parfum grisant de certaines variétés, il faut y plonger le nez, ce qui impliquer d'être vigilante car les abeilles y prennent leurs quartiers...