Devant une boulangerie-pâtisserie, j'avise un nussbrezel qui me rappelle que je n'ai pas déjeuné. A priori, c'est à la noisette mais il y a tant de cannelle que c'est indiscernable.
Décidément, les Bâlois ont la main lourde...
La malchance me poursuit quand je tombe sur la Kunsthalle : c'est un lieu d'exposition temporaire dédié à l'art contemporain, sauf que là, je suis restée 8 minutes. C'était bien suffisant pour traverser des pièces diffusant des vidéos absconses ou du grand rien.
Le plus intéressant était finalement les sculpture de visages grimaçants d'Arnold Böcklin au-dessus de la caisse.
Par la fenêtre, j'ai vu un clocher et je tournicote pour trouver l'église Sainte-Elisabeth.
Il y a de beaux vitraux et les chaises en bois sont intéressantes, avec chacune un dossier sculpté différent, comme un exercice de style pour apprenti-ébéniste...
Reprenant ma promenade, je tombe sur la fontaine de Tinguely : ça glougloute, ça plitch-ptlatch, ça chlap-chloup, bref, c'est très amusant ! J'aurais aimé la voir au soleil.
L'arrivée à la Marktplatz est un choc ! L'hôtel de ville rutile comme un bijou.
Les autres bâtiments de la place valent aussi le coup d'oeil.
Dernière escale : Aeschenplatz. Il y a depuis 1989, la sculpture de 13,5 mètres et 8 tonnes, d'un homme abattant son marteau.
Le créateur du Hammering man est l'Américain Jonathan Borofsky qui a conçu dans d'autres métropoles des sculptures de ce genre, notamment à Francfort et à New York.
Sur un petit kiosque de la place Aeschenplatz, il y a cette statuette qui semble être un ouvrier tenant un marteau : coïncidence ou inspiration ?