J'ai eu le grand plaisir de faire une virée à Pau, à l'occasion des rencontres littéraires, pour voir mes amis des Editions Le Patient Résidant, initialement fondées sur le thème de Sherlock Holmes, puis étendues à la publication d'autres livres policiers.
Le stand présentait bien sûr l'ensemble les oeuvres de leurs trois auteurs majeurs mais aussi le superbe album à paraître en avril 2018, sur la lancée d'une souscription.
En 1842, le docteur écossais Alexander Taylor publie son livre "On the curative influence of the climate of Pau" dans lequel il vante les bienfaits d’une cure hivernale en Béarn. Le traité appelle à soigner les affections pulmonaires au pied des Pyrénées, lançant une mode qui amènera de nombreux touristes et valétudinaires anglais.
L’effet se tarira après la première guerre mondiale mais Pau en a gardé de nombreuses traces dont de très belles villas. C’est l'inventaire qu’en fait l’album « Villas anglaises et climat de Pau» né de la plume de François Pardeilhan et du pinceau de Philippe Gapin.
Il a suscité bien des confidences et anecdotes de la part des visiteurs fascinés qui n'en finissaient plus d'interroger les auteurs.
Le salon durant trois jours, j'ai eu la chance qu'on m'emmène en escapade pour une dégustation de madiran.
Rien de tel que le rouge au petit matin, avec en plus un casse-croûte rustique !
C'est un vin puissant et généreux, dont à mon grand regret, je n'ai pu rapporter dans mon sac que deux bouteilles, l'une du Domaine Hourcadet et l'autre du Domaine Dou Bernès.
Plus tard, lors des nombreuses libations autour du salon (le Béarnais est bon vivant !), j'ai aussi pu goûter le jurançon, soit sec soit doux, qui a ses qualités mais reste du vin blanc dont je ne suis pas friande.
Le lendemain sera consacré à la visite du château de Henri IV et du musée des Beaux-Arts, tandis que les rencontres littéraires continuent, entre stands, conférences et dédicaces.