Le soleil brille sur la Principauté et la promenade vers le musée océanographique s'annonce plaisante. Pour l'atteindre, je dois passer de l'autre côté du promontoire où est perché le Palais.
Généralement parlant, la ville n'est pas généreuse pour les piétons. Les trottoirs sont réduits à des bordures et les véhicules à moteur sont rois.
Même dans les parties anciennes, il y a des voitures et des scooters garés n'importe où, même sur des placettes ou dans les jardinets.
Je m'attendais à une ville charmante mais outre le bétonnage qui a gâché le paysage, le bruit de circulation est partout.
A l'entrée de la place trône la statue de "Malizia".
François Grimaldi, descendant d'Otto Canella, consul de Gênes en 1133, est chassé de Gênes quand les guelfes, soutenant le pape, sont battus près de la ville.
Le 8 janvier 1297, il s'empare de la forteresse génoise du rocher de Monaco au nom de son cousin Rainier. Bien que disposant d'une petite armée, il se déguise en moine franciscain demandant l'asile pour la nuit pour ensuite ouvrir les portes t à ses soldats. C'est de cet épisode qu'il tire son surnom, Malizia (« le Rusé »).
A l'évidence, Monaco n'est pas l'élégante villégiature que j'imaginais. Les ruelles autour du palais sont saturées de magasins de souvenirs ou d'agences immobilières.
Pas d'artisanat, de galerie d'art, de pâtisseries raffinées... D'ailleurs, le patrimoine culinaire n'est pas plus préservé qu'ailleurs. La pizza tient le haut du pavé, le reste n'est qu'un salmigondis décourageant.
Il m'a vraiment fallu jongler avec l'espace pour arriver à prendre ces quelques photographies des bâtiments autour du Palais, et ce n'est guère satisfaisant.
La promenade m'a rapprochée de la cathédrale, en passant par la place Saint-Nicolas et devant le palais de justice.