En 1968, le volcan Arenal est entré en activité. Jusque là, les paysans que c'était une grosse colline. Ils n'ont pas compris les signes avant-coureurs, pensant à des secousses sismiques, et lorsque les rivières sont devenues anormalement chaudes, il était trop tard.
L'éruption a tué 90 personnes et la coulée de lave a dévasté tout un territoire. Depuis 1992, le gouvernement mène une opération de reboisement pour rétablir la biodiversité dans ce qui est devenu un parc national.
C'est très intéressant de voir une jeune forêt, l'aspect en est différent de celles vues précédemment.
Une termitière à ne pas secouer : parfois elles sont colonisées par des abeilles noires, très agressives.
En fait, la lave du volcan n'était pas en fusion : l'éruption a consisté en projections de gaz et de basalte. Il y a eu une nouvelle éruption, sans victimes, en 1992. On peut monter pour voir les roches de près et bien sûr la vue sur le lac et le volcan Arenal qui n'est qu'un des 102 que compte le pays.
La végétation reprend ses droits et au fil des siècles, la forêt recouvrira de nouveau entièrement les rochers.
Des morceaux de feuilles semblent se déplacer le long d'une branche... En réalité, ils sont transportés par une variété de fourmis qui s'en nourrissent. Elles les rapportent dans leur habitat qui consistent en galerie creusées dans le sol, en poussant la terre à l'extérieur. On peut voir le résultat, parfois.
Il est plus de 17 h et la nuit tombe à 18 h, toute l'année. Je reprends la navette qui secoue bien sur la route. La blague des guides à ce sujet c'est "le massage costa-ricain".
Il y a des thermes plus paisibles d'après ce que m'a dit un guide et j'aurais aimé le savoir avant pour choisir. Pourtant celui-ci est très prisé par les visiteurs en général.
Je suis contente de retrouver le calme de mon bungalow pour me reposer de tout ça car demain, je pars à l'aube pour Tortuguero, au nord-est du pays, sur la côte caraïbe.