Jolie surprise, ce matin, en sortant sur le balcon : des saïmiris, ou singes-écureuils, vivent ici. Les Costariciens les appellent titís.
Pour le déjeuner, n'ayant aucune envie d'aller au restaurant italien, je prends le bus pour Quepos, moyennant 310 colones, environ 0,60 €, soit dix fois moins qu'un taxi.
Ce n'est qu'à 2 km mais quand j'ai eu fait 3 pas, j'ai eu l'impression de frire au soleil !
Le bus a un système de comptage des passagers qui montent et descendent que je n'avais encore jamais vu.
La ville est un bric-à-brac sans goût ni grâce mais a tous les commerces, y compris de de petits magasins d'appoint ultra-modernes bourrés d'armoires réfrigérées pour l'alcool et les sodas, des surgelés, des biscuits... Les prix y sont comme en France et j'en déduis que c'est destiné aux touristes.
Il y aussi un toiletteur pour chiens, une salon de beauté ultra-moderne, un cabinet de psychologie, de petits primeurs, une boulangerie, un supermarché bourré de produits à l'américaine ou d'importation, des magasins de motos, tissus, électro-ménager.
Au final, c'est prospère mais l'aspect général n'est pas attrayant.
En fait, je suis sotte : je cherche de l'architecture dans des zones rurales tropicales qui grandissent de façon purement fonctionnelles.
Finalement, je vais au mercado central et choisis une soda où mangent les locaux pour déjeuner. Les cuisinières sont adorables, jonglant dans la minuscule cuisine en plaisantant.
Le plat complet, avec un fresco de pulpe de mûres et un café au lait coûtent 3 250 colones, soit environ 6 €, ce qui est le prix extravagant demandé aux touristes par un taxi, sans compteur, pour faire deux à trois kilomètres ; le tarif est probablement plus bas pour les natifs.
Après avoir acheté un avocat, un concombre et une orange pour mon dîner (1 €), je rejoins l'arrêt de bus en prenant les dernières photos.
Et voilà, retour à l'hôtel pour me détendre en cherchant les petits singes dans les arbres.
Demain, un long trajet m'attend qui me ramènera en hiver. Pour prolonger le voyage, j'essaierai de rassembler diverses informations que j'ai collectées en vrac pour les publier dans un dernier article.