J'ai dormi bercée par le bruit des vagues, à peine réveillée le temps de tirer la courtepointe car la température a baissé dans la nuit.
A 6 h, je suis montée dans un canot pour une excursion marine, guidée par un passionné, Jorge.
Nous allons voguer une heure pour atteindre un îlot exceptionnel.
Près de l'île, je me tartine d'écran total (Alphanova : sans nano-particules, non polluante). En suite je m'affuble d'un paire de palmes, d'un masque et d'un tuba, et hop ! je suis le guide dans l'eau.
Passé un bref moment de suffocation, je respire correctement et peux admirer le fond marin, tout en guettant les bestioles intéressantes.
Il y a des bancs de petits poissons jaune et bleu et d'autres rayés jaune et noir. C'est amusant d'avoir l'impression de nager avec eux.
J'ai à plusieurs reprises suivi de petits requins. C'est amusant de les voir se mouvoir car ils se dandinent.
Bien qu'on ait l'impression de glisser avec aisance, l'exercice est un peu fatigant, aussi au bout d'une heure et demie, Jorge nous emmène faire une pause sur l'île, avec des biscuits et des jus de fruit.
Il faut faire attention en marchant car la plage grouille de bernard-l'hermite.
Ils vont à toute vitesse et rentrent dans leur coquille à la moindre vibration. Je ne suis pas peu fière d'avoir pu photographier ce petit gars.
Un dernier coup d'oeil et nous reprenons le bateau pour explorer un autre endroit.
J'ai bien failli me perdre (évidemment !) car à poursuivre des poissons, à grands coups de palmes, on peut se retrouver très vite loin du guide.
Il n'empêche que je n'ai pas résisté à l'envie de suivre une tortue verte, car enfin j'en aurai vu une.
Je l'ai cru d'une longueur d'environ 1,50 m mais Jorge m'a rappelé que l'eau et le masque ont un effet grossissant et qu'elle devait mesurer la moitié.
Malgré tout, c'était magnifique.
De retour à l'hôtel, pendant le déjeuner, je discute avec Eugenia qui faisait partie du groupe mais vit ici, en travaillant pour la fondation Corcovado, destinée à promouvoir l'écologie.
Comme je disais n'avoir même pas vu le village, elle propose gentiment de m'y déposer puisqu'elle va travailler. Selon elle, il y aurait une demi-heure de marche mais en voyant le trajet tout en côtes sur une piste poussiéreuse, je sais déjà que c'est au moins le triple.
Elle me dépose devant son bureau et comme je m'inquiète de la distance en pleine fournaise, se dit prête à m'appeler un taxi si besoin.
Je la remercie vivement et n'ai que quelques pas à faire pour m'apercevoir que ma promenade tournera court.
Ma consolation est qu'il y a un étal où une femme vend du miel de canne à sucre, mais en trop grande bouteille pour en acheter, et surtout de la pâte de cacao brut, dont je m'empresse d'acquérir les deux galets moyennant 2 000 colones, soit presque 4 euros.
Je reviendrai plus tard sur la fabrication.
Juste après un taxi/char à bancs a la bonne idée de se garer devant moi, pour décharger une cargaison de jeunes à sac-à-dos.
Il me dépose à l'hôtel en 5 mn, et me déleste de la bagatelle de 3 000 colones, ce que je trouve exagéré car le trajet est dans sa tournée et c'est le prix d'un repas...