Le parc national de Corcovado est situé sur la péninsule d’Osa, dans le sud-ouest du Costa Rica. Cette réserve naturelle est l’une des plus importantes du pays.
On y trouve plus de 8 habitats différents, de la forêt primaire à la haute futaie en passant par la forêt de nuages et la plaine alluviale marécageuse et au moins 13 différents types de végétation, notamment les mangroves, les marais de palme et une variété de plantes à faire rêver les botanistes.
Initialement cantonné à un terrain de chasse mettant les espèces en danger d'extinction, de nombreux efforts sont fournis pour préserver ce paradis qui possède à lui seul 2,5% de la biodiversité mondiale.
La lutte contre le braconnage est une priorité et une cinquantaine de gardes travaillent toute l’année sur toute la zone. Depuis 2009, les biologistes ont observé une augmentation de la population des jaguars et de leurs proies, ce qui indique un retour à la normale.
Le tourisme, bien que contrôlé,est encouragé car grâce à lui, la population obtient des revenus suffisants pour ne plus avoir à chasser.
Les routes étant largement impraticables, l'accès se fait par mer ou par air. Comme je pars de l'opposé du pays, j'ai opté pour l'avion et à l'aube, un canot m'attend pour m'emmener à l'aéroport, ou je suppose à un départ de navette pour l'aéroport.
Je débarque à 6 h 30 mais je ne vois pas de navette. Je m'inquiète car mon billet dit que je dois me présenter une heure avant le vol, qui est à 6 h 15.
Quand j'en parle à Warner, il se met à rire car en fait, je suis déjà à l'aéroport et ceci est le bout de la piste...
Le vol se passe bien, à l'exception d'un épisode de turbulences pendant lequel nous sommes tellement secoués que j'en regretterais presque la navette et son "massage costaricien".
Le trajet n'est pas direct. Au bout de 35 mn, nous atterrissons à San José et j'ai trois heures à attendre la correspondance.
Bien que j'aie faim, la nourriture à l'américaine de l'aéroport ne me fait pas envie et tout est plus cher qu'en France : un vol manifeste.
D'ailleurs pour un sachet de banane plantain salée et un café, je paie plus cher que mon repas à la soda du Mercado central, soit près de 7 euros.
Pour l'enregistrement, on nous pèse avec le bagage à main. Je comprends que ce sera encore un coucou.
Un 4 X 4 m'attend et ce n'est pas du luxe car la piste est sauvage, traversant même une rivière aux eaux basses en cette saison.
L'hôtel a un fonctionnement éco-responsable, tant pour l'écologie que pour l'économie locale. J'aimerais en voir plus de ce genre car la catastrophe immobilière de la Côte d'Azur est le témoignage douloureux de ce qu'il faut éviter absolument.
L'idée de plage ne m'emballe généralement pas ; ça m'évoque la cohue, les transats et de la marmaille hurlante.
Pourtant, après avoir déjeuné de picadillo (macédoine) de chayote, carotte, poivron, pomme de terre et de fromage, puis somnolé dans le hamac, je descends voir, avant que le soir ne tombe.
Et là... ouaaaaaah !
L'eau m'a paru très chaude et à l'hôtel on me dit qu'elle est constamment autour de 32°.
Les pirates anglais qui débarquèrent ici ont dû eux aussi se sentir au paradis...
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Hotel Pirate Cove, Península de Osa
Bienvenidos! Pirate Cove es un pequeño hotel localizado en Península de osa, el área menos desarrollada y biológicamente más diversa de Costa Rica. Consiste cabinas, bungalows, habitaciones co...