Imaginez sept hommes, femmes et autre sur une estrade bondée d’instruments de musique dans un décor de bric-à-brac rétro ; regardez leurs voix, entendez leurs gestes et vous n’aurez qu’une vague idée de ce que ces diables de LODHO font surgir de leur boîte.
Dans une atmosphère déjantée, le répertoire noir de Kurt Weill s’anime en tranches de vie, les baisers dans le cou deviennent des trilles d’harmonica et une scie musicale nous transporte à la Havane.
Ce Cabaret Brise-Jour nous apprend, de goualante en manifeste que si l’homme est bon, le veau est meilleur et qu’une pédale de machine à coudre reliée à une chaise bancale permet d’extraire d’une chanteuse un vibrato des plus réjouissants
Plutôt jazz, parfois fanfare et presque slam, la musique assortie d’ingénieux bruitages laisse une large place aux performances vocales.
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