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Baronne Samedi

Broutilles paraissant le crésudi

Cerisy (sur le gâteau)

Publié le 2 Septembre 2014 par Baronne Samedi in Voyage

Chaque année, de mai à octobre, sont organisées à Cerisy-la-Salle des rencontres d’une semaine environ, réunissant des artistes, des chercheurs, des intellectuels, des enseignants, des étudiants et d'une façon générale  un public intéressé par les questions culturelles et scientifiques.

C’est dans ce contexte, lors d'un colloque sur Sherlock Holmes, que j’ai séjourné dans le joli château du 17e siècle, remarquablement entretenu et niché dans un écrin de verdure favorisé par le climat de la  Basse-Normandie.

Cerisy (sur  le gâteau)

Mon séjour a été une plongée étonnante dans le monde des universitaires dont je ne fais pas partie, et dont les codes me sont complètement étrangers.

Il m’est rapidement apparu que les participants étaient tour à tour orateurs et auditeurs, et  entretenaient des liens  étroits, les plus anciens ayant souvent été les professeurs des plus jeunes.

Le langage employé, les compliments croisés et les débats très consensuels, tout m’a donné le sentiment d’être observatrice extérieure, sans être exclue pour autant.  

Cerisy (sur  le gâteau)

Fort heureusement, entre « herméneutique », « diégèse » et « transfiction », Holmes était bien présent, d’autant que les soirées étaient consacrées à la projection de films rares ou grands classiques,  dans le grenier joliment aménagé où voletait parfois une petite chauve-souris, apposant sur l’écran une ombre délicieusement gothique

Certaines soirées étaient de plus suivies de quelques libations donnant la part belle au calvados...

Cerisy (sur  le gâteau)

Logée dans une coquette dépendance, j’ai savouré le charme de la campagne et sa beauté tranquille.

Cerisy (sur  le gâteau)
Cerisy (sur  le gâteau)
Cerisy (sur  le gâteau)
Cerisy (sur  le gâteau)

La cuisine, fraîche et variée, était servie dans un splendide réfectoire, où les longues tables favorisaient les échanges avec les convives d’autres colloques se déroulant simultanément.

Les repas étaient annoncés par une cloche, ajoutant à l’impression de pensionnat de luxe,  d’autant qu’ils étaient servis par un ballet de dames en tablier blanc passant avec habileté des plats copieux, de succulents fromages, des confitures et desserts maison, allant jusqu’à la charlotte au mûres et l’omelette norvégienne.

Cerise sur le gâteau, j’ai pu ainsi bénéficier d’échanges autour du théâtre, de Barbey d’Aurevilly, de la condition de doctorant ou de la figure du vampire.

 

Cerisy (sur  le gâteau)

Le charme des lieux, merveilleusement fleuris, a largement  compensé la sensation d’avoir échoué dans une étrange tribu, dont la connivence était nourrie de références à des colloques antérieurs et à des professeurs fameux dans leur domaine, mais dont je n’avais jamais entendu parler.

Cerisy (sur  le gâteau)
Cerisy (sur  le gâteau)
Cerisy (sur  le gâteau)
Cerisy (sur  le gâteau)
Cerisy (sur  le gâteau)

Si vous voulez tenter cette parenthèse étonnante, vous trouverez plus d’information  en cliquant sur ce lien :

Cerisy (sur  le gâteau)
Cerisy (sur  le gâteau)

De fait, il se pourrait bien que j’y retourne un jour, si tant est que la thématique du colloque me soit familière... 

Cerisy (sur  le gâteau)
Cerisy (sur  le gâteau)
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