Belles évocations du temps, les horloges publiques me manquent.
Elles ont peu à peu disparu des squares, des places, des quais de gare. Elles ont ensuite disparu du métro et des façades de grands magasins.
Elles subsistent sur de rares clochers et mairies mais on n'en prévoit plus sur les nouvelles constructions.
Les amoureux se retrouvaient dessous, les pressés n'avaient qu'à lever les yeux et les curieux pouvaient en admirer les multiples variations.
Elles furent relayées par les montres personnelles et l'affichage numérique. J'avais fini par m'y faire mais il y a pire aujourd'hui, ce geste de fourrager dans son sac ou ses poches pour dégainer un téléphone mobile, de la taille d'une pendulette de chevet.
Certes, ça donne l'heure mais c'était tellement plus sympathque de partager la marche des aiguilles, complices de rendez-vous.