J'ai commencé la balade vers les visites dans l'odeur entêtante des tilleuls en fleurs.
Comme le temps était menaçant et le premier site à plus d'une heure de marche, j'ai pris le métro. Je n'ai pas trouvé d'entrée spectactulaire, juste un ascenseur descendant très profondément.
Heureusement, l'anglais est inclus dans les langues proposées par le distributeur parce que sans ça, je n'aurais pas pu aller jusqu'au bout de l'opération et il n'y avait pas de guichet.
Je m'attendais à un métro splendide, comme à Moscou ou Budapest mais j'ai été déçue, en tout cas par la ligne A. Le plus rigolo était l'escalator qui bouge à une vitesse folle, comparé à la France, et j'avais l'impression de glisser les cheveux au vent !
En entendant un touriste espagnol crier à sa femme de regarder en l'air, je lève les yeux et je vois cette étrange installation.
C'est une oeuvre de David Černý nommée "Viselec" (Le pendu). La sculpture de 1996 montre Sigmund Freud pendu par une main, la seconde main dans sa poche. Une interprétation est qu'en suspendant la figure de Freud dans une pose inhabituelle et inconfortable, Černý invite les spectateurs à réfléchir sur la complexité de la psyché et sur les tensions internes qui caractérisent l’expérience humaine.
Ceci est une autre création de David Černý. Les 42 strates mobiles de la statue de 11 mètres de hauteur composent le visage en métamorphose de l'écrivain praguois Franz Kafka.
L'oeuvre de 39 tonnes, placée près de la station de métro Národní třída est hypnotique. Je mets ci-dessous une vidéo pour montrer son fonctionnement.
J'ai découvert une autre œuvre de David Černý, installée sur la façade du centre commercial Máj, situé au coin des rues Národní et Spálená. Il s’agit de deux papillons géants qui rappellent les avions Spitfire qui étaient initialement conçus pour le siège de l’OTAN à Bruxelles.
Leur installation sur le centre commercial qui est un monument classé a été critiquée par les institutions chargées de la protection du patrimoine, pourtant j'ai trouvé attrayant ce mouvement dans la ville.
Je mets ci-dessous une vidéo.
J'aurais aimé profiter d'une bière dans un café sur les quais mais le temps gris et froid m'a découragée.
J'ai peine à croire qu'on est mi-juin !
En fin de promenade, je vois une chose épouvantable, un signe certain que l'Apocalypse approche !