La ville est tranquille avec de beaux restes mais aussi l'envie de s'épanouir à nouveau.
Cette promenade à pied dans la cité a été très agréable, dans des rues calmes, avec toujours présente la cathédrale qui domine le tout.
Il y a aussi de petites surprises visuelles et des choses que l'on doit à C215...
A droite dans le porche de l'ancien Hôtel de Ville (18e siècle), on trouve trois formes métalliques accrochées au mur.
Ce sont d'anciennes mesure utilisées à Laon avant l'introduction du mètre par Pierre Méchain, natif de la ville (1744 - 1804) :
- la tige représente le pied de Paris, divisé en 12 pouces,
- les gabarits sont ceux de la tuile et de la brique communale
L'abbaye de Saint-Martin, construite du 12e au 13e siècle, surgit majestueusement mais elle n'est pas accessible à la visite et semble même abandonnée, à voir les herbes qui poussent sur la façade.
P.S. : on m'a dit plus tard que, bien qu'elle ouvre épisodiquement, l'abbaye n'est pas abandonnée.
Il y avait sur le domaine des jardins et un hôtel-dieu où se situe maintenant un hôpital moderne, derrière le palais abbatial.
Ce pavillon construit au 17e siècle est surnommé le « vide-bouteilles ». Il accueillait les visiteurs qui se rendaient à l'abbaye Saint-Martin et les hôtes de l'abbé, à peine arrivés, s'y délassaient après leur long trajet en dégustant les cuvées locales…
La porte fortifiée qui suit constitue l’une des entrées principales au sud de la cité médiévale, donnant sur le faubourg d’Ardon.
Attestée déjà au 10e siècle, c'est lors de la restauration des remparts au 13e siècle qu'elle acquit cette forme particulière de petit château que lui confèrent ses échauguettes en façade.