Sète - Une balade en juillet

En 1596, Henri de Montmorency, gouverneur du Languedoc, choisit le cap de Sète pour établir un port qui a permis à cette ville de prospérer malgré la dure concurrence des autres ports méditerranéens.

C'est une ville originale, avec ses canaux quadrillant le centre-ville, sa situation entre mer, étang, canaux et chenaux,  agrippée au Mont Saint-Clair et reliée à Marseillan par un long cordon littoral de 12 km surnommé le Lido, probablement en référence à celui de Venise.

Principalement composée d’anciens salins et de vignes, cette bande sableuse de 500 m à 1,5 km de large sépare la mer Méditerranée de l’étang de Thau.

Afin de le stabiliser face à l'érosion, la route qui relie Sète à Marseillan ne longe désormais plus la mer. Le chantier de protection de la côte s'est terminé en 2013.

Sète a vu naître des artistes comme Georges Brassens, Manitas de Plata, Jean Vilar et Paul Valéry qui disait :

“Je suis né dans un port de moyenne importance, établi au fond d’un golfe, au pied d’une colline, dont la masse de roc se détache de la ligne générale du rivage. Ce roc serait une île si deux bancs de sable - d'un sable incessamment charrié et accru par les courants marins qui, depuis l'embouchure du Rhône, refoulent vers l'ouest la roche pulvérisée des Alpes - ne le reliaient ou ne l'enchaînaient à la côte du Languedoc. La colline s'élève donc entre la mer et un étang très vaste, dans lequel commence - ou s'achève - le canal du Midi."

Paul Valéry, extrait des  Impressions sétoises.

Avec tous ses atouts, la ville m'a donné envie de la visiter donc j'y passerai quelques jours de vacances.