Le 10 novembre, sous l'égide de la Russie, l'Arménie et l'Azerbaïdjan ont signé une déclaration commune pour mettre fin à la guerre en Artsakh, qui durait depuis plus de 40 jours.
La puissance de feu des envahisseurs azéris, qui ont même eu recours à des armes au phosphore pour détruire la terre, ne pouvait que causer plus de pertes humaines. Nikol Pachinian n'a donc pas eu d'autre choix que de signer, alors que l'accord a contraint l'Arménie à céder à l'Azerbaïdjan la plupart des territoires en Artsakh/Karabagh qu'habitaient les Arméniens depuis des siècles.
C'est la conséquence de l'indifférence des instances internationales qui n'ont pas reconnu l'Arstsakh/Karabagh comme une république autonome, lors de la dislocation du bloc soviétique. L'Azerbaïdjan s'est permis d'envahir au prétexte de restitution, encore une fois.
La volonté de "purification ethnique" est criante et 80 000 Arméniens d'Artsakh/Karabagh ont dû être évacués vers l'Arménie dans de terribles conditions.
De jeunes soldats arméniens sont morts au front en tentant vainement de les protéger.
Désormais, les Azéris vont s'emparer de tout ce qui a été bâti au cours des vingt-cinq dernières années par les Arméniens : cultures agricoles, maisons, entreprises, hôtels...
Pire : au cours du conflit, ils ont déjà commencé à détruire les monuments attestant de la présence chrétienne arménienne depuis le 4e siècle.
Ce sont plus de 60 sites d'importance qui sont menacés, bijoux d'architecture et symboles de l'identité du peuple arménien.
L'Azerbaïdjan face au désastre culturel
En août 2005, l'informaticien écossais Steven Sim entreprit un voyage périlleux au Nakhitchevan, province de l'Azerbaïdjan enclavée entre l'Arménie et l'Iran. Sur cette terre aride et grandio...
https://www.letemps.ch/culture/lazerbaidjan-face-desastre-culturel
Aidez-nous à sauver ce patrimoine en signant cette pétition, pour lutter contre l'indifférence face aux barbares.