San Gregorio Armeno (« Saint-Grégoire d'Arménie ») désigne une église et un monastère encore actifs.
Au Xe siècle, un sanctuaire a été construit sur les ruines d'un temple dédié à Cérès par un groupe de religieuses s'échappant de l'Empire byzantin avec les reliques de saint Grégoire, évêque d'Arménie.
La construction de l'église a commencé en 1574, selon les dessins de Cavagni, puis une restructuration a été conduite au XVIIIe siècle.
Elle est typique du baroque napolitain, entièrement chargée de stucs dorés, de fresques polychromes, de marqueterie et de bois peints.
C'est par une grille dans un renfoncement latéral qu'on accède au cloître du monastère.
La journée se termine donc la visite est nocturne, d'où la piètre qualité de mes images...
De chaque côté de la porte est un tour en bronze, sorte de passe-plat qui permettait à une soeur tourière de faire entrer ou sortir des choses sans entrer en contact avec l'extérieur.
C'était aussi dans ces tours que les mères désespérées déposaient les bébés abandonnés.
De coquets salons réservés aux abbesses de l'époque sont visibles de la galerie.
Du choeur qui leur était réservé, les nonnes pouvaient assister aux offices de l’église, sans se mêler aux fidèles grâce à deux galeries avec vue sur l’autel, aménagées sous le plafond, quasi invisibles d’en bas.
Outre la distance, des jalousies empêchaient totalement de les voir.
Le long des galeries, il y a également des "loges", tout aussi masquées, donnant une vue latérale.