D'abord un duo composé de chanteurs Roland Orzabal et Curt Smith, respectivement aussi guitariste et bassiste, Tears for Fears accueille ensuite Manny Elias à la batterie et Ian Stanley au synthétiseur.
En 1982, « Mad World » les propulse en haut de l'affiche. Orzabal n'avait que 19 ans quand il écrivit cette chanson révélatrice de son combat contre la dépression.
En 1984, c'est « Shout » qui se classe au top 10 dans 25 pays. Le groupe s’embarque alors dans une longue tournée mondiale .
De 1992 à 2003, le groupe se fait plus discret, chacun vaquant à ses projets personnels. Puis, en 2004, Orzabal et Smith sortent «Everybody Loves a Happy Ending » qui marque le début d’une nouvelle ère.
Leur entrée en scène est annoncée par la diffusion de la version de Lorde du célèbre «Everybody Wants To Rule The World». Orzabal enchaîne avec l'intro et on se retrouve tous à chanter, enchaînant « Sowing the Seeds of Love », « Change », « Shout »...
A mesure du concert, je m'aperçois que je connais bine plus de titres que je ne pensais, c'est dire à quel point ils faisaient partie du paysage musical des années 80.
Synthétiseur et batterie sont à la fois très modernes et fidèles au son original.
Orzabal cabotine à souhait, aussi souriant que Smith : ils donnent vraiment le sentiment de prendre plaisir à ce concert, avec le soutien de la chanteuse qui apporte des couleurs supplémentaires.
L'amphithéâtre, plein à craquer, est emporté par les mélodies imparables, intelligemment agencées avec les grands tubes d'abord puis des morceaux plus récents et même une reprise de « Creep », de Radiohead.
Ce bon moment s'est prolongé quand j'ai redescendu la colline en fredonnant dans la douceur de l'air du soir...