Le musée particulièrement riche, bien que ramassé dans sa disposition, est un épouvantable dédale qui m'a fait tourner en rond et probablement manqué certaines choses. Il vaut néanmoins largement le déplacement.
Le rez-de chaussée est consacré principalement à Heinrich Schliemann et à sa découverte de Troie.
Au sous-sol, le musée présente en permanence les collections égyptiennes de l'Ägyptisches Museum. Le monde romain jusqu'aux grandes migrations partage le premier étage avec la période amarnienne d'Égypte, dont la salle réservée au célèbre buste de la reine égyptienne Néfertiti, épouse d'Akhénaton.
Enfin la longue période allant de la Préhistoire à l'Histoire en Europe est présentée au troisième niveau.
A l'origine, les murs étaient ornés de fresques évoquant l'Egyptre. Seulement quelques-unes ont survécu aux dommages de la seconde guerre mondiale.
Toute une galerie, dont la salle dédiée au buste de Néfertiti, ne permettent pas les photographies, donc voici deux images libres de droit fournies par Wikipedia :
Les cônes d’or rituels, dont quatre exemplaires ont été découverts en Europe à ce jour, sont des artefacts de l’âge de bronze faits de feuilles d'or fin. Ils formaient l’apparat de la partie supérieure de couvre-chefs dont le rebord inférieur était vraisemblablement fait de matière organique, les feuilles d'or venant rigidifier l'ensemble.
Seul celui découvert à Schifferstadt a été découvert avec un contexte. Il était dans une tombe, avec trois haches debout. Cette combinaison était un symbole de pouvoir du Levant à la Scandinavie, à l'âge de bronze.
C'était ma découverte du moment, car je n'avais encore jamais vu un tel couvre-chef.
Après une pause agrémentée d'un bon café au lait avec un part de gâteau Mousse au chocolat/Coulis d'orange, je reprends la visite en traversant simplement la place pour rallier un troisième musée.