Vaison-la-Romaine est une petite ville de Provence qui compte 6 000 habitants.
Elle existait déjà au 1e siècle sous le nom de Vasio, qui trouve son origine dans le pré-celtique vas (source) du fait d’une source sacrée, dédiée à la divinité Vasio.
Le toponyme Vasio a évolué jusqu’à devenir Vaison en provençal, selon la norme classique, ou Veisoun selon la norme mistralienne. En 1924, Vaison devient Vaison-la-Romaine en raison des nombreux vestiges qui s'y trouvent.
La ville est traversée par l'Ouvèze qui sépare la ville basse, d'origine antique, et la ville haute, cité médiévale.
Le site antique est une jolie promenade, même si le musée archéologique n'a rien d'exceptionnel.
Outre ses festivals de chant et de danse, Vaison-la-romaine est réputée pour son grand marché hebdomadaire Il accueille jusqu’à 450 commerçants en période estivale (artisanat d’art, produits régionaux, maraîchers, bimbeloterie, vêtements…).
Etalé sur les principales places et rues de la ville, le marché fut créé en 1483, quand une bulle du pape Sixte IV autorisa Vaison à ouvrir un marché.
En 1532, le pape Clément VII confirma cette décision et précisa le jour : le mardi. La tradition se maintient à ce jour.
Ma friandise favorite, dans la région, c'est le sacristain. Il s'agit d'une torsade de pâte feuilletée parsemée d'amandes effilées et de sucre glace.
Son nom viendrait de sa forme rappelant les spires de la cordelière qui enserrait le fût de la canne des sacristains.
Le pont romain sur l'Ouvèze, qui relie les deux parties de la ville, a résisté au temps et même à la crue meurtrière de 1992.
Il y a une jolie grimpette dans la ville médiévale, jusqu'aux vestiges du château féodal construit au sommet du rocher par Raymond V, comte de Toulouse au 12e siècle.
C'est une délicieuse promenade dans des ruelles soignées calmes, avec de beaux points de vue, des ateliers d'artisans et quelques petites terrasses de café.
La cathédrale fait office de lieu d'exposition, avec en ce moment des oeuvres de Cédric Rouzé que je n'ai pas documentées car elles ne m'ont pas plu, sauf les sortes d'hippocampe à l'entrée.
L'édifice mériterait une bonne rénovation car il y a des restes de peintures sur les murs qui indiquent qu'elle devait être joliment ornée.
En 2019, les ouvertures ont été dotées de vitrages artistiques du père Kim En Joong, grâce au mécénat de Léonard Gianadda.