J'ai rassemblé ici, pêle-mêle, les images prises au cours de mon cheminement entre les sites historiques.
Il s'agit bien sûr du centre historique car en trois jours, j'aurais eu peine à voir davantage...
Guillaume Millière et son épouse Guillemette, artisans drapiers, font bâtir cette maison du 10 rue de la Chouette en 1483 pour y installer leur commerce.
La solidité de la construction lui permis de résister aux siècles malgré les arrêtés municipaux interdisant la rénovation des maisons en bois. La maison accueille actuellement un restaurant, un salon de thé et une boutique artisanale.
La place François Rude est bordée de maisons du Moyen Âge et de la Renaissance. Sa création date de 1904 avec la démolition d’anciennes maisons. La fontaine installée au centre représente un vendangeur foulant le raisin, désigné le "bareuzai" par les Bourguignons car il ressortait de la cuve les jambes teintées de rose, donc avec le "bas rosé".
François Rude, célèbre sculpteur de la première moitié du XIXe siècle, est né à proximité au 5 de la rue qui porte son nom, en prolongement de la place.
La maison Maillard, à côté de l’Hôtel Aubriot, a été édifiée dans un style Renaissance en 1560 pour Jean Maillard, élu maire de Dijon la même année.
En 1774, le locataire est un l'apothicaire, Louis-Antoine Milsand. Ses descendants poursuivent la même activité, avec le titre de pharmacien à partir du début du 19e siècle. Ils achètent la maison vers 1820 et en sont encore propriétaires. La décoration de la façade est probablement l’œuvre de l’architecte et artiste Hugues Samblin, elle reprend les motifs de ses travaux, en particulier le “chou bourguignon”, forme végétale munie d’une tige centrale ornée de part et d’autre de feuilles latérales.
La maison a deux façades sur rue, et il est permis d'entrer dans la courette.
On trouve un peu partout sur le sol les flèches à la chouette : elles indiquent le parcours des sites historiques si on veut les faire dans l'ordre et rapidement.
En revanche, je n'ai vu qu'une fois, au début de la rue de la Chouette, le marquage d'une grille d'évacuation des eaux pluviales.
Le parlementaire Etienne Bouhier a conçu et fait construire l’hôtel de Vogüe en 1614.
Ce passionné d’art a terminé ses études de droit à Padoue puis a parcouru l’Italie avant de revenir à Dijon. La Renaissance italienne se retrouve dans le portique d’entrée de l’hôtel richement décoré.
En 1766, l’hôtel passe par alliance à famille de Vogüe originaire du Vivarais. Il est ensuite été acquis par la ville de Dijon pour héberger une partie de ses services administratifs, et des expositions temporaires.
Le Palais de Justice, très récemment rénové, a été construit de 1518 à 1580 pour recevoir les Chambres du Parlement de Bourgogne.
Il abrite est actuellement la Cour d’Appel. La façade Renaissance est l’œuvre de l’architecte et artiste Hugues Sambin. La porte qu’il a richement sculptée avec un buste au centre comporte des animaux, des choux bourguignons, des feuillages et acanthes.
Le duché de Bourgogne est revenu à la couronne royale après le décès de Charles le Téméraire en 1477, faute d’héritier mâle.
Les Etats de Bourgogne ont alors négocié et obtenu que tout nouvel impôt soit soumis à leur accord. En 1685, Jules Hardouin-Mansart, architecte de la Galerie des Glaces et du Grand Trianon à Versailles, est missionné pour l’aménagement des locaux des Etats et de la place adjacente.
Cette partie du Palais abrite aujourd'hui l'hôtel de ville de Dijon et la place Royale est devenue la place la Libération.
Lors de longue quête du puits de Moïse, j'ai traversé la Cité de la Gastronomie. Elle a pour mission de valoriser à la fois le repas gastronomique des Français et les « climats » du vignoble bourguignon, tous deux inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO1.
Le complexe a été inauguré le 6 mai 2022. Pendant ses quatre premiers mois d'ouverture, il enregistre 200 000 visiteurs. En juillet 2023, la cité a reçu son millionième visiteur.
Ma dernière visite, en route vers la gare, a été le jardin Darcy
C'est le premier jardin public créé à Dijon. A cet emplacement, Henri Darcy, ingénieur dijonnais, en 1838, avait conçu un réservoir pour alimenter Dijon en eau potable .
Pour couronner cet ouvrage, l'architecte Emile Sagot réalisa le monument de style néo-renaissance toujours présent.
En 1880, un jardin fut réalisé sur ce réservoir par l'architecte Félix Vionnois selon les goûts de l'époque.
L'ours à l'entrée est une copie due au sculpteur Henri Martinet (1937) en hommage au sculpteur bourguignon François Pompon.
Malgré un temps glacial, alternant grand soleil et ciel d'orage, j'ai apprécié ma visite même si elle a été brève.
L'atmosphère est plaisante ; le centre est coquet, avec beaucoup de rues piétonnes, de commerces indépendants, de cafés et de restaurants.
Tourisme et visite à Dijon - Office de Tourisme de Dijon Métropole, Bourgogne Franche-Comté
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