En promenade je suis tombée par hasard sur Saint-Salvi, dont la porte d'entrée dans un renfoncement n'est pas spectaculaire.
Ce qui m'avait d'abord tiré l'oeil était une façade mitoyenne en briques à colombages
De fait, je n'ai vu le clocher qu'en quittant le site...
J'ai eu la surprise de voir qu'ici, le bénitier est accompagné de son mode d'emploi.
Et j'ai pris conscience, sur la lancée, qu'étant athée, je n'avais aucune idée de la gestuelle rituelle.
Il y a un bel ensemble Ecce Homo grandeur nature en bois polychrome, daté fin du 15e/début du 16e s.
L'accès direct au cloître a été clos, il faut donc sortir et faire le tour du pâté de maison pour le rejoindre.
A dire vrai, ma première visite du cloître fut affreuse. Une horde de gens se vautraient sous les arcades, téléphonaient plantés au milieu du jardin ou étalaient leur pique-nique.
J'ai fui précipitamment et j'ai pris soin de revenir tôt le matin.
C'est là que j'ai pu profiter de ce joli cloître, en toute quiétude.