Sous un soleil de plomb, nous voici en route pour le caravansérail de Sélim, où faisaient halte, au 13e siècle, les caravanes sur la Route de la Soie.
Sur place, un couple de paysans a la riche idée de proposer des friandises locales à base de noix, miel et pâtes de fruits. Je profite de l'aubaine pour faire le plein en me demandant par quelle magie je vais fourrer le tout dans ma valise...
Après une longue route, nous arrivons à Djermouk, une station thermale qui était à l'époque soviétique destinée au repos des travailleurs de force. L'époque des sanatoriums est bien finie : l'endroit a été accaparé par les hôtels de luxe.
Toutefois, le bâtiment des fontaines est bien resté : l'eau ferrugineuse en sort à différentes températures de 35° à 53°, de gauche à droite.
Malheureusement tels les marchands du Temple, une foule de vendeurs de souvenirs et autres peintres de talent douteux a colonisé l'espace.
Peu séduites par les lieux, nous prenons le chemin vers la cascade, une promenade très agréable
En cette saison, la rivière est au plus bas, ce qui réduit notablement le débit de la cascade.
Nous nous rendons ensuite sur le site néolithique de Karahunj. Par chance, nous profitons de l'endroit en pleine quiétude, entre deux vagues de visiteurs en autocar.
C'est à Goris que nous terminons la journée, en dînant dans le jardin d'une maison d'hôtes.